Le terme me pue au nez. Il est réducteur, irrespectueux envers l'athlète. Nous sommes en 2011, il y a 30 équipes, un plafond salarial, un repêchage qui récompense les plus faibles, la parité est plus forte que jamais, à preuve, aucun club n'a remporté la Coupe deux années de suite depuis 1997, mais on continue de condamner les équipes fortes (et leurs principaux acteurs) qui ne parviennent pas à gagner le précieux trophée.

J'évoque les Sharks et Joe Thornton dans ma chronique d'aujourd'hui, mais ça aurait pu être les Canucks et les jumeaux Sedin s'ils avaient perdu contre San Jose en demi-finale.

Dominik Hasek aurait-il été un moins grand gardien s'il ne s'était pas joint aux Wings? Jarome Iginla est-il un mauvais leader parce qu'il n'a jamais gagné? Raymond Bourque aurait-il été traité de loser si un échange ne lui avait pas permis de se retrouver dans un contexte favorable au Colorado en fin de carrière? Jaromir Jagr était-il un grand gagnant ou la présence de Mario Lemieux lui a-t-il permis de soulever deux fois le trophée?

Voilà, mon envolée est terminée. À vous maintenant...