Certains gros joueurs autonomes mettent du temps à s'adapter à leur nouvelle équipe. Ce fut le cas de Daniel Brière à Philadelphie, mais il s'est bien repris depuis. Le mariage de Martin Havlat avec le Wild du Minnesota n'a pas été heureux. Les Rangers de New York ont constitué un cimetière pour de nombreuses stars. Qu'en sera-t-il de Brad Richards?

Richards n'a jamais joué dans un marché important. Il avait une tranquillité relative à Tampa et à Dallas. Il devra s'adapter à de nouveaux coéquipiers, quoique Marian Gaborik déborde de talent. Le gros avantage dans le cas de Richards, c'est qu'il connaît bien l'entraîneur John Tortorella et son système de jeu puisque les deux avaient une belle complicité avec le Lightning.

Je ne m'attends pas à une saison de 90 points de sa part, mais je ne crois pas à un désastre non plus. Je miserais davantage dans les 70 à 80 points.