Don Cherry ne sera pas à l'écran éternellement. Il est âgé de 77 ans et "Hockey Night in Canada" détient les droits de télédiffusion des matchs jusqu'en 2014. Inévitablement, nos écrans de télévision seront éventuellement moins animés. Peu importe votre opinion sur lui, il nous manquera. Personne dans ce pays ne monopolise autant l'attention. Personne ne peut réduire un bar sportif ou une tribune de presse au silence pendant ces interventions le samedi soir. Et le classique du lendemain pour tout amateur de hockey: "Qu'est-ce que Don a dit?" "As-tu entendu ce qu'il a dit?" "Peux-tu croire qu'il a dit ça?" Et la majorité de répondre à la dernière question: "Évidemment que je peux le croire. C'est Don."

Voilà commence la chronique de Bruce Arthur, du quotidien National Post. Il poursuit en évoquant les excuses publiques de Cherry à l'endroit de Stu Grimson, Jim Thompson et Chris Nilan, qui en contre-partie renoncent à le poursuivre.

Voici comment il la termine:

"Le jour où il quittera sera un jour triste, même pour ceux qui sont en désaccord avec lui. Don Cherry adore le hockey, et il illumine nos samedis soirs d'un océan à l'autre même quand son point de vue est rétrograde. Il va laisser un vide, un jour, quand la lumière s'éteindra."

Jamais compris nos confrères anglophones se masser devant la télé le samedi soir pour l'écouter religieusement. Son point de vue est complètement dépassé et ses valeurs douteuses. Quel vilain exemple pour la jeunesse. Vivement son départ. Dire qu'on paye son salaire...