Il semble y avoir beaucoup d'improvisation chez le Canadien cette saison.

D'abord le dossier Markov, fertile en rebondissements. Pierre Gauthier lui accorde un contrat de trois ans, Markov n'est pas rétabli, on embauche Chris Campoli pour pallier son absence, puis Tomas Kaberle.

On congédie Perry Pearn, à qui l'on venait d'accorder une prolongation de contrat.

Voilà que Jacques Martin saute à son tour pour être remplacé par un unilingue anglophone... qui n'a jamais dirigé un club de la LNH. Et on lui donne un adoint, Larry Carrière, qui n'a jamais occupé pareille fonction par le passé.

Comme le soulignait Philippe Cantin, le Canadien est un symbole et les partisans méritent d'avoir un représentant de cette envergure apte à communiquer dans leur langue. On nous aurait annoncé la venue d'un Mike Babcock ou d'un Todd McLellan que la nouvelle aurait été accueillie différemment.

Mais Gauthier semble avoir la conviction que Cunneyworth est LE meilleur candidat sur le marché. On verra bien si Gauthier a pris le bon pouls de son vestiaire.