La pause estivale de six semaines est terminée.

Malheureusement, nous ne semblons pas prêts à assister à un match de la LNH avant un certain moment. La partie de bras de fer est bien entamée entre les dirigeants de la LNH et de l'Association des joueurs. Personne ne voudra craquer trop rapidement.

Les propriétaires n'attireront pas ma pitié. Ils demandent aux joueurs d'être conscient de la réalité économique du sport et pourtant, ils versent des salaires faramineux aux joueurs autonomes. Ils veulent réduire la durée des contrats à cinq ans et au même moment accordent des contrats de six ans et plus, et parfois même de douze ans, comme le Wild l'a fait avec Ryan Suter et Zach Parise.

Le nerf de la guerre, à mon avis, demeure le partage du fric entre les propriétaires et les joueurs. La LNH semblait bien satisfaite de son entente en 2005, laquelle octroyait 57% des revenus aux athlètes. Jusqu'à ce qu'on ne réalise que les joueurs de la NFL touchent 47% et ceux de la NBA 50%.

D'où la proposition de ramener le partage de 57% à 43%, de façon à ramener le taux entre 45% et 50% une fois les négos terminées.

Je ne veux pas être prophète de malheur, mais je m'attends à un lockout de quelques mois. Je serais surpris néanmoins que la LNH se prive de la classique hivernale, qui constitue un formidable outil de promotion aux États-Unis. Tant mieux si je me trompe...



(Les sujets ne pleuvent pas encore, en conséquence, je fournirai un à deux sujets de conversation quotidiennement pour l'instant, comparativement aux quatre ou cinq habituels par jour).