J'ai toujours aimé Douglas Murray, 33 ans, un défenseur suédois format géant spécialiste du jeu défensif. Il n'y a pas si longtemps, il oeuvrait au sein de la première paire de défenseurs avec Dan Boyle chez les Sharks de San Jose.

Murray est costaud à 6 pieds 3 pouces et 245 livres, fiable et il offre une option de plus à Michel Therrien en l'absence d'Alexei Emelin. Je félicite le DG Marc Bergevin d'avoir pu le mettre sous contrat à ce prix: un an, 1,5M$.

Mais il y a un bémol. Il a affreusement déçu à Pittsburgh, après avoir été acquis à la date limite des échanges en retour de deux choix de deuxième ronde.

Obtenu afin d'aider les Penguins en infériorité numérique, Murray, n'a pas été à la hauteur à ce chapitre. Lors de ses 14 matchs en saison régulière avec le club, il était sur la glace pour 9 des 10 buts accordés en de telles situations. En séries, son temps d'utilisation était souvent inférieur à 15 minutes et sa lenteur sautait aux yeux.

Pourra-t-il regagner un peu de vitesse ou le temps a-t-il fait son oeuvre? On le saura assez vite, mais il ne peut être pire que Drewiske.

Sur note plus mondaine, Murray fréquentait, aux dernières nouvelles, l'ex de Tiger Woods, Elin Nordegren, mais je n'ai pas suivi leurs plus récents roucoulements et me voit donc incapable de faire une mise à jour de la situation...