Chapeau à Bob Hartley, l'entraîneur en chef des Flames de Calgary.

Il fait des miracles avec un club qu'on pourrait presque qualifier de calibre de la Ligue américaine. Hartley a deux Peter Budaj devant le filet. La défense n'est pas si mal, mais à l'attaque, son principal centre, Ben Street, a 26 ans, n'a jamais été repêché et il est passé par la Ligue de la Côte Est. À la différence de David Desharnais, il n'a que dix matchs d'expérience dans la LNH. Sinon, les Stempniak, Galiardi, Jones et Colborne en sont à leur dernière chance d'espérer une carrière potable.

Très impressionné par contre par le jeune attaquant de 18 ans, Sean Monahan, 6e choix au total en 2013, le seul espoir de premier plan repêché par l'équipe depuis Dion Phaneuf en 2003. Avant eux, il y avait eu Theoren Fleury en... 1987. J'exagère à peine.

Pendant deux périodes, les Canadiens ont eu de la difficulté à suivre le rythme. Beaucoup de mouvement en zone neutre de la part des Flames, sorties de zone efficaces, du chien à l'orée du filet. L'équipe de Michel Therrien a probablement pris ses adversaires à la légère. Quand le CH a commencé à jouer, en troisième, les Flames en ont eu plein les bras. Il était néanmoins trop tard.

Les Flames n'ont toujours pas perdu en temps règlementaire après quatre matchs. Chapeau à notre homme de Hawkesbury!

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