Après avoir déclaré dans le documentaire "Bagarreur Inc." qu'il ne croyait pas avoir subi de commotions cérébrales à la suite e bagarres, Gino Odjick a finalement choisi de dévoiler ses secrets lors d'un symposium à Vancouver sur les effets de commotions cérébrales.

"Je me souviens, les deux dernières années de ma carrière, je faisais des commotions, je me promenais à Philadelphie et les gens ressemblaient à des Martiens. On aurait dit qu'ils venaient d'une autre planète. Pendant une demi-saison, je ne me souvenais plus du chemin pour me rendre à l'aréna. Je n'avais aucune idée de l'heure, ce que j'avais à faire. Mes coéquipiers voulaient tous jouer aux cartes avec moi parce qu'ils savaient qu'ils pouvaient me battre."

"Je me rappelle avoir passé sept minutes au banc des punitions et n'avoir vu rien d'autre que des étoiles. C'est drôle, quand vous êtes un policier au hockey, vous devenez dépendant des coups que vous recevez. Quand tu n'as pas reçu de coup de poing depuis un moment, ça devient agaçant. Les coups de poing te permettent de rester vivant. Ça montre que tu es impliqué, que tu te tiens pour tes coéquipiers. Je ne l'ai jamais compris moi-même, cette dépendance."