J'aime bien converser avec les directeurs généraux de la LNH. On peut disséquer plus facilement la construction de leur équipe, ma grande passion dans le hockey.
Le DG des Blues de St.Louis, Doug Armstrong, a eu la délicatesse de me rappeler hier. Nous avons discuté des défis qui l'attendaient quand il a accepté le poste à la direction de cette jeune équipe en 2010, de l'acquisition, puis de l'échange, de Jaroslav Halak, de son congédiement à Dallas, qui lui laisse encore un goût amer dans la bouche et d'une foule d'autre choses.
L'espace me manquait pour écrire ce qu'il ressentait encore par rapport à ce congédiement hâtif chez les Stars, alors que son équipe semblait remonter la pente. "Je ne leur en veux pas, mais bien sûr, j'y pense encore. Ça m'a rendu plus fort. J'étais un jeune dirigeant, j'essayais d'apprendre dans l'ombre d'un géant et d'un ami, Bob Gainey, j'ai fait des erreurs. Aujourd'hui, je tente d'être moi-même et de bien m'entourer."