Le collègue Marc-Antoine Godin parle d'Alex Galchenyuk comme d'un cadeau du ciel ce matin. Il n'a pas tout à fait tort.

Voilà les joies (ou les peines) du repêchage. Le propriétaire des Oilers d'Edmonton, Daryl Katz, tenait à choisir Nail Yakupov en 2012 car celui-ci semblait constituer le choix logique au premier rang. Il avait des billets à vendre. Les Blue Jackets ont opté pour celui qui leur semblait le meilleur défenseur disponible, Ryan Murray. Alex Galchenyuk, dont la sérieuse blessure au genou subie lors des mois précédents inquiétait certains recruteurs, était disponible au troisième rang.

Morgan Rielly, Filip Forsberg, Hampus Lindholm ou Jacob Trouba n'auraient pas constitué de mauvais choix non plus. On comprend un peu mieux pourquoi les Oilers ne progressent pas. On peut se tromper, même avec le premier choix.

Ottawa a mis du temps à devenir compétitif parce qu'il a préféré Alexandre Daigle à Chris Pronger ou Paul Kariya en 1993. Idem pour les Islanders de New York qui auraient mieux fait de choisir Dany Heatley ou Marian Gaborik que Rick DiPietro.

Quand on a le premier choix, vaut mieux ne pas se tromper.

Parlant de premier choix, les Sabres de Buffalo ont une fiche de 1-6 et Connor McDavid a déjà 29 points en 10 matchs. Si seulement la loterie donnait encore au dernier au classement 50% des chances de l'emporter plutôt que 20%...