Il est arrivé plusieurs fois au cours de son histoire, surtout sous l'ère de Bob Gainey, que le Canadien ait procédé à de vilains échanges afin de trouver des solutions à court terme.

En voici quelques exemples. Je n'ai pas soumis les échanges de Patrick Roy et de Chris Chelios à la liste puisqu'il s'agissait, dans le premier cas, du dénouement d'un conflit entre deux hommes et, dans le deuxième cas, d'une tentative de combler un besoin par un autre en échangeant deux vétérans.

J'ai beaucoup aimé la sortie de Marc Bergevin hier. Il s'est imposé en leader calme, comme Serge Savard avait l'habitude de le faire en période de crise à l'époque.

Bergevin accepte de porter le fardeau sur ses épaules pour calmer un club fragile, mais passe néanmoins un message à ses ouailles en les prévenant de ne pas attendre une solution externe: cesser d'attendre le congédiement de Michel Therrien, cesser d'attendre un gros échange, cesser d'attendre une quelconque intervention divine. On se retrousse les manches et on se sort de la misère.

Le timing de l'intervention était également bien choisi. Le Canadien affronte Toronto et Columbus deux fois lors des trois prochains matchs, des rencontres à la portée de l'équipe. Pas sûr que le moment aurait été propice avant d'affronter Chicago deux fois...

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