L'entraîneur déchu des Flames de Calgary, Bob Hartley, ne serait pas parmi les candidats pour remplacer Bruce Boudreau, affirme e quotidien Orange County Register. Le DG des Ducks, Bob Murray, aurait par ailleurs reçu des Sénateurs d'Ottawa la permission de discuter avec Luke Richardson, leur coach dans les mineures, selon les informations glanées par le quotidien.

Travis Green (photo du haut) serait lui aussi un candidat. Cet ancien ailier des Mighty Ducks d'Anaheim a mené le club-école des Canucks à la finale de la Coupe Calder, dans la Ligue américaine, l'an dernier. L'Orange County Register a tenté en vain de savoir auprès du DG des Canucks, Jim Benning, si l'équipe avait donné aux Ducks la permission d'interviewer Green.

Une rencontre serait aussi prévue avec l'ancien entraîneur du Wild du Minnesota, Mike Yeo, et avec l'entraîneur-adjoint des Ducks Trent Yawney. L'autre adjoint des Ducks, Paul MacLean, a déjà été interviewé, selon le quotidien.

À l'instar des Ducks d'Anaheim, les Flames de Calgary ne semblent pas pressés de trouver leur nouvel entraîneur. « Je ne me suis pas fixé d'échéancier, mais je ne veux pas attendre à septembre non plus, a déclaré le DG Brad Treliving au Calgary Sun lors d'un entraînement de l'équipe canadienne à Moscou, entre deux matchs du Championnat mondial. C'est comme bâtir son équipe. Il faut de la patience. Trouver la bonne chimie entre le directeur général et l'entraîneur. »

Pendant son point de presse improvisé dans les estrades, deux candidats potentiels, Mike Yeo et Dave Cameron, s'escrimaient sous ses yeux sur la glace avec les joueurs de l'équipe du Canada. Selon le Sun, Treliving aurait reçu du Wild la permission de rencontrer Mike Yeo, et le meeting aurait déjà eu lieu.

Randy Carlyle, un ancien complice du président Brian Burke chez les Ducks et le Maple Leafs, est aussi considéré, dit-on. « Il y a beaucoup de bons candidats. Et à mes yeux, peu importe les équipes que vous avez dirigées, c'est le plan que vous avez développé au sein de vos équipes qui m'intéresse. C'est d'avoir bâti un programme gagnant. Si le processus prend autant de temps, c'est que je veux trouver l'entraîneur avec qui je m'entendrai bien. »

On dit que Bob Hartley et Brad Treliving divergeaient d'opinion sur plusieurs points. « Il faut travailler en étroite collaboration. On peut discuter et débattre entre nous, mais l'entraîneur ne doit pas se présenter un jour à l'aréna et se retrouver avec quatre nouveaux joueurs sans qu'il ne soit au courant. »