Les athlètes détiennent un pouvoir que le commun des mortels n'auront jamais: ils possèdent les outils nécessaires pour avoir le dernier mot.

Aux Maple Leafs de Toronto qui l'ont chassé, aux journalistes qui l'ont critiqué, aux fans qui l'ont hué, Phil Kessel a répondu qu'il pouvait aider un club dans des moments cruciaux.

Kessel a déjà 16 points, dont sept buts, en 14 matchs depuis le début des séries éliminatoires, après une saison en demi-teinte selon ses propres standards.

L'émergence des jeunes Connor Sheary et Bryan Rust permet à l'entraîneur Mike Sullivan de mieux équilibrer ses trios et de placer Kessel au sein du troisième avec Carl Hagelin et Nick Bonino.

Soustraits de la couverture des meilleurs éléments défensifs du Lightning, concentrés sur les trios de Crosby et Malkin, Kessel, Hagelin et Bonino produisent à un rythme impressionnant.

Le DG des Capitals de Washington, Brian McLellan, parlait cette semaine de l'importance de se construire un troisième trio plus offensif en prévision de l'an prochain. Il a été victime du troisième trio des Penguins.

À l'époque où il dirigeait les Maple Leafs, Brian Burke a fait l'erreur de croire qu'il pouvait rebâtir son club autour de Kessel. Celui-ci n'a pas les qualités requises pour tirer un club. Mais dans un rôle complémentaire, il peut faire des ravages au sein d'une défense adverse.