Le DG de l'équipe américaine, Dean Lombardi, a fait un espèce mea culpa, ces derniers jours, mais ajouté du même souffle que si c'était à refaire, il choisirait à nouveau David Backes, Ryan Kesler et Justin Abdelkader... parce qu'ils avaient du coeur et de la passion.

"Dans le processus de construction de cette équipe, nous savions que nous ne possédions pas le talent du Canada. Alors on s'est dit qu'on jouerait d'une autre façon. On s'est demandé si les joueurs qu'on avait choisis étaient passionnés. Ce club était constitué de joueurs passionnés, pas de plombiers. Je dois prendre une part de responsabilité, mais s'il-vous-plaît, arrêtez avec vos analyses."

Dean Lombardi, Paul Holmgren, Brian Burke. Trois dirigeants de la vieille école. John Tortorella, un coach de la vieille école.

Parions que la prochaine fois, on choisira des hommes mieux adaptés au hockey moderne. Des hommes qui savent que désormais, dans le hockey, le vitesse est mortelle pour l'adversaire.

C'est d'ailleurs le pari pris par le DG des Predators de Nashville, David Poile, lorsqu'il a échangé son capitaine Shea Weber.

"Il n'y a pas un seul aspect plus important que la vitesse en ce moment dans le hockey, à part le sens du jeu, peut-être. La vitesse est primordiale. Et P.K. est l'un des cinq meilleurs patineurs de la LNH. Pour nous, c'était la chose à faire. Dans une organisation, on se parle constamment de la vision. Quand une offre arrive sur la table, on est donc préparé. Mais je comprends que ça ait pu être un choc pour Shea"