Mike Ribeiro n'irais pas très bien et prendra vraisemblablement sa retraite, nous apprend Richard Labbé ce matin dans La Presse +.



J'ai été surpris de voir son agent Bob Perno aller si loin dans ses commentaires sur l'état dans la situation. Peut-être est-ce le seul recours qu'il a trouvé pour provoquer une réaction de son client dont il est sans nouvelle.

Je retiens de Mike Ribeiro un talent exceptionel. J'ai suivi ses premiers pas avec le Canadien. Je l'ai interviewé alors qu'il habitait encore chez ses parents sur le Plateau Mont-Royal, avant qu'il ne puisse finalement leur offrir une maison quelques années plus tard.

Ribeiro avait une vision et une créativité rares. Et d'une efficacité largement sous-estimée en zone défensive. On dit que l'échange (catastrophique de Bob Gainey) qui l'a envoyé à Dallas en retour de Janne Niniimaa a lancé sa carrière. Ces gens oublient qu'un an auparavant, il avait terminé en tête des compteurs du CH avec 65 points, alors qu'il jouait avec Michael Ryder et Pierre Dagenais et devait se contenter de la deuxième vague en supériorité numérique derrière Saku Koivu.

Il a trouvé à Dallas un entraîneur, Dave Tippett, qui a cru en lui. Il a connu chez les Stars trois saisons de plus de 70 points, dont une de 83 points.

Au final, il aura disputé 1074 matchs et obtenu et 793 points. Dans toute l'histoire du hockey, seulement 25 Québécois ont amassé plus de points que lui. Cette liste comprend Mario Lemieux, Marcel Dionne, Raymond Bourque, Jean Béliveau, Guy Lafleur, Gilbert Perreault, Maurice Richard, Pierre Turgeon, entre autres.

Malgré ses travers, on ne peut que s'incliner devant une telle carrière. Un athlète qui m'a fait vibrer. Mike Ribeiro peut être fier de son parcours dans le hockey.