Le successeur de Stéphane Quintal au poste de VP à la sécurité des joueurs de la Ligue nationale, George Parros, a déclaré hier sur le site NHL.com qu'il prenait la tête d'un département bien rodé.

« À l'époque on se souciait beaucoup des coups à la tête et des graves tentatives de blessure. Désormais notre préoccupation porte sur les cinglages et autres trucs mineurs. Le sport est donc en bonne santé. Il n'y a pas de grands changements à faire. »

C'est dire à quel point le travail d'éducation et de prévention de Stéphane Quintal, dans la foulée du changement de culture imposé par Brendan Shanahan avant lui, a porté ses fruits. Les derniers "chasseurs de tête", les Matt Cooke, Raffi Torres, suspendu 41 matchs par Quintal, Steve Downie et compagnie ont disparu sous son règne.

Il m'est important de mentionner que Stéphane Quintal est un ami de longue date avec qui j'ai dirigé des équipes de hockey mineures. Je fais toujours mon travail de façon objective, mais c'est une information que je dois vous divulguer, pour ceux qui ne le sauraient pas.

Stéphane Quintal n'a jamais caché qu'il souhaitait un jour obtenir un poste de gestionnaire pour une équipe de la Ligue nationale de hockey. C'est dans cette optique qu'il laisse sa place de vice-président à la sécurité des joueurs de la LNH.

« J'étais très bien traité par la Ligue nationale, me confiait-il hier au téléphone. j'aimais mon travail, mais dans ce milieu, on peu nous « cataloguer » si on demeure trop longtemps dans les mêmes fonctions. J'ai l'impression d'avoir mené mon expérience à terme. Je suis mûr pour de nouveaux défis. »

L'ancien défenseur du Canadien restera à l'emploi de la Ligue nationale pour encore un an, le temps d'assurer une bonne transition avec son successeur, l'ancien dur à cuire George Parros. « Quand j'ai remplacé Brendan Shanahan, je travaillais déjà au département depuis quelques années. Je servirai donc de mentor pour George Parros qui arrive dans le milieu, d'autant plus que nous venons de perdre Chris Pronger, et ça me donnera l'occasion d'explorer les diverses opportunités d'emploi qui s'offriront à moi. J'aimerais vraiment travailler pour une équipe de la LNH. Je crois être bien positionné au sein de la Ligue pour choisir mes offres d'emploi. »

Quintal murissait cette décision depuis un certain temps. « J'avais dit à Bill Daly (le numéro deux de la LNH) à mon arrivée que j'occuperais ce poste pour trois ans. Je le fais depuis trois ans et demi. Je savais qu'il s'agissait de ma dernière année. »

Le Québécois dit ne pas encore avoir reçu d'offre. « Je n'ai rien en vue pour l'instant, je n'ai pas reçu d'appel, mais il me reste encore un an pour explorer les avenues. »