Le code vestimentaire strictement blanc de Wimbledon ne sera pas mis en place pour les Jeux olympiques de Londres. Et les traditionnels panneaux verts foncés ne ceintureront pas le terrain, non plus.

«Ce sera le style des jeux. Il y aura plus de couleurs. Ce sera un tournoi de Wimbledon très spécial», a commenté le président de la Fédération internationale de tennis (ITF) Francesco Ricci Bitti à l'Associated Press mardi. «Le code vestimentaire sera celui des Jeux olympiques, et en conséquence il y aura beaucoup plus de couleurs en termes de vêtements portés par les joueurs, également.

«Certaines personnes vont peut-être répugner à cette idée, mais je crois que la majorité va profiter du moment», a ajouté Ricci Bitti. «Ce sera mémorable.»

Venus Williams, qui a remporté trois médailles d'or olympiques, savourera très certainement la possibilité de porter des vêtements colorés sur la pelouse du mythique All England Club.

«Ce sont les Jeux olympiques, et donc ce ne sera pas le tournoi de Wimbledon, et c'est ça qui fait la différence», a dit Williams. «Nous porterons tous les couleurs de nos équipes. Le rouge et le bleu jusqu'au bout - et peut-être même l'or.»

Williams a remporté le titre féminin en simple et en double - avec sa soeur Serena - aux Jeux olympiques de Sydney en 2000, et elles ont de nouveau enlevé les honneurs du double en 2008 à Pékin. À Londres, Venus pourrait espérer décrocher trois autres médailles, puisque le double mixte a été ajouté au programme olympique.

Ricci Bitti a indiqué que la chose la plus difficile avec l'organisation d'un tournoi de tennis olympique à Wimbledon est d'améliorer la sécurité, soulignant au passage que les entrées seront séparées pour les joueurs et les spectateurs.

Ricci Bitti a aussi tenu à aborder la question des râlements des joueurs durant les matchs.

«C'est de toute évidence un problème au tennis féminin, même s'il se manifeste chez très peu de joueuses - je dirais qu'il y en a deux en ce moment, (Maria) Sharapova et (Victoria) Azarenka», a-t-il confié.

«Il existe déjà un règlement. Si (l'adversaire) se plaint, l'arbitre en chef peut intervenir. Mais les adversaires ne se plaignent pas par solidarité. Ils se plaignent de façon indirecte. Mais le règlement existe déjà.»

Selon Ricci Bitti, si un joueur se plaint des râlements de son adversaire, l'arbitre en chef peut avertir l'adversaire et ensuite infliger une pénalité d'un point, ou d'un jeu.

«Notre travail est d'éduquer les jeunes joueurs, parce que les râlements viennent de certaines écoles qui convainquent les joueurs que ça aide», a-t-il expliqué.

Enfin, Ricci Bitti a déclaré qu'il n'y avait rien de prévu pour modifier les formats de la Coupe Davis ou de la Fed Cup.