Le relais 4x100 m féminin des États-Unis est devenu champion olympique en battant le record du monde en 40 sec 82/100,  vendredi à Londres, l'un des plus vieux de l'athlétisme.

Les Américaines Tianna Madison, Allyson Felix, Bianca Knight et Carmelita Jeter ont devancé la Jamaïque (41.41), championne du monde 2009 et 2e en 2011, et l'Ukraine (42.04) pour battre le record de l'Allemagne de l'Est (41.37) datant du 6 octobre 1985.

Championnes du monde à Daegu (Corée du Sud) en 2011, les Américaines ont dominé de bout en bout cette finale pour prendre leur revanche, quatre ans après leur déconvenue de Pékin où elles avaient été disqualifiées pour avoir laissé tomber le témoin.

La Russie, championne olympique à l'époque, n'était pas en finale à Londres.

Allyson Felix, victorieuse du 200 m, remporte là le second titre olympique à Londres, tandis que Jeter, 2e sur 100 m et 3e sur 200 m, s'adjuge sa troisième médaille.

«On croyait en cette équipe, chacune a couru une manche incroyable, et voilà on a la médaille d'or et le record du monde», s'est réjoui Jeter.

«C'est un soulagement, une grande joie. Nous sommes entrées dans cette finale de la manière la plus confortable qu'il soit pour une équipe. Tout le monde riait, souriait, et on est toujours comme cela. Nous étions en pleine confiance. Cette confiance provient de la pratique, mais aussi du fait que chacune d'entre nous a une belle saison», a expliqué de son côté Felix.

Les Américaines remportent donc le premier duel face à la Jamaïque, alors que leurs homologues masculins auront fort à faire samedi avec Bolt et compagnie, en finale messieurs de ce même relais.

Seul un autre relais américain féminin avait jusqu'à ce jour approché le temps de référence des Est-Allemandes, réalisé «à une autre époque». Il s'agit du quatuor composé de Chryste Gaines, Marion Jones, Inger Miller et Gail Devers, qui avaient réussi 41 sec 47 en 1997.

Jamais un record du monde du 4x100 m dames n'avait été battu avec autant d'écart (55 centièmes) entre la nouvelle et l'ancienne marque.