La disparition de sept athlètes camerounais du village olympique a suscité des rumeurs de demandes d'asile démenties mercredi par le Locog, organisateur des JO de Londres, pour qui les intéressés disposent de visas jusqu'en novembre et «n'ont à ce stade rien fait de mal».

«Ils ont des visas pour rester dans ce pays jusqu'à novembre, donc à ce stade, ils n'ont rien fait de mal», a indiqué la chef de la communication de Locog Jackie Brock-Doyle devant les journalistes.

Locog a confirmé que les dirigeants de la délégation camerounaise avaient rapporté la disparition des athlètes, et a dit avoir transmis l'information à Scotland Yard.

Le chef de la délégation camerounaise David Ojong avait signalé en début de semaine la disparition des cinq sportifs de l'équipe de boxe camerounaise, d'un membre de l'équipe de natation et d'une gardienne de but remplaçante de l'équipe de football féminine, qui se sont évanouis dans la nature le week-end dernier.

La semaine dernière, 3 Soudanais qui avaient participé à l'entraînement, mais ne s'étaient pas qualifiés pour les Jeux, ont soumis une demande d'asile politique au Royaume-Uni, selon la délégation olympique soudanaise.

Pour leur part, les Camerounais, qui sont détenteurs de visas jusqu'en novembre, n'ont semble-t-il pas fait fait de demande d'asile auprès des autorités britanniques.