Le Comité International Olympique (CIO) a annoncé dimanche que l'athlète ouzbèke Luiza Galiulina, gymnaste artistique, avait été provisoirement suspendue des Jeux de la XXXe Olympiade à Londres.

Luiza Galiulina, âgée de 20 ans, a subi un contrôle le 25 juillet et l'analyse de l'échantillon d'urine prélevé a révélé la présence d'une substance interdite, le furosémide.

Dès réception des résultats de l'échantillon B, une décision définitive sera prononcée par la commission disciplinaire.

Il s'agit du deuxième cas de dopage des Jeux olympiques de Londres, après celui d'un haltérophile albanais, alors que plusieurs athlètes avaient été écartés des délégations ces derniers jours à la suite de contrôles positifs en amont de la période olympique.

Lors de son audience devant la commission disciplinaire du CIO samedi soir, la gymnaste a nié avoir pris du furosémide. Elle a fait valoir qu'elle avait été malade deux semaines fin juin et soignée par sa maman, et qu'elle prenait en outre des médicaments pour le coeur.

Le furosémide, utilisé pour le traitement de l'hypertension artérielle, a donné lieu à plusieurs contrôles positifs en gymnastique ces dernières années, alors que certaines athlètes cherchent à affûter plus rapidement leur corps ou atteindre un poids de forme.

Les diurétiques figurent sur la liste des produits interdits en tout temps par le Code mondial antidopage aussi pour leurs effets marquants, car en accélérant la dilution des substances dopantes dans les urines, ils peuvent aider à éviter un contrôle positif.

Ce sont des «substances spécifiées», ce qui veut dire que si un sportif peut démontrer que la prise de ce produit n'était pas destinée à améliorer la performance sportive, la sanction habituelle de deux ans de suspension peut être réduite au maximum à un simple avertissement.