Le président du comité d'organisation des Jeux de Londres, Sebastian Coe, a affirmé mardi être impatient de voir les JO commencer, mais a reconnu être un peu préoccupé par les transports vers les sites situés dans l'est de Londres.

«J'ai hâte. Je suis fou de sports, je veux que ça commence, a-t-il dit dans un entretien à l'AFP, à trois jours de la cérémonie d'ouverture. Je veux voir les meilleurs athlètes mondiaux s'affronter dans des lieux qui, je crois, sont sensationnels [...], c'est ce que le monde entier attend».

Les sites «sont fantastiques, ça ne fait aucun doute», a ajouté l'ancien double médaillé d'or sur 1500 mètres. «Lorsque nous étions ici, en 2004, visitant le site (du futur village olympique) et que l'équipe d'évaluation (NDLR: du Comité international olympique) est venue début 2005, j'essayais de leur expliquer qu'à l'endroit où rouillaient de vieux réfrigérateurs, il y aurait le stade et, derrière, le centre aquatique. Quelle transformation».

Interrogé sur le problème des transports, Coe a insisté sur le fait que Londres «est une grande ville. Nous allons devoir régler des problèmes, nous l'avons toujours dit. Il ne faut pas être naïf».

«Transporter plein de gens dans une ville très active est toujours un défi plus important que dans une petite localité», a noté le «patron» des JO de Londres.

«Nos équipes ont fait un énorme boulot, a-t-il poursuivi. Transport for London (l'organisme chapeautant métro et bus dans la capitale britannique) pilote les opérations et je tire mon chapeau devant ce qu'ils ont accompli».

Permettre aux gens de planifier leur journée

«Dans les jours qui viennent, a précisé Coe, le gros du travail sera de communiquer, pour permettre aux gens de vraiment comprendre comment planifier leur journée, qu'ils viennent aux Jeux ou qu'ils essaient de vivre leur vie de tous les jours».

À la question de savoir si tous les spectateurs pourront accéder aux sites sans problèmes, il a répondu que «tout sera affaire de planification», rappelant notamment les contraintes de sécurité. «Je pense que les gens l'ont compris [...], mais nous devons répéter ce message jusqu'à ce que tout le monde le réalise».

Selon Sebastian Coe, les questions sur la sécurité et les transports sont «inévitables». «Ce n'est pas le sujet principal, mais cela fait partie de l'histoire générale [...]. Nous savons maintenant que nous allons faire appel à plus de militaires et de policiers locaux que prévu à l'origine».

Interrogé enfin sur ses plans personnels une fois les JO terminés, il a répondu, sans autre précision, que l'athlétisme sera sa «préoccupation principale», car il est «ambitieux pour (son) sport».

Il semble toutefois acquis que Lord Coe vise la présidence de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), qui sera libérée en 2015 par le Sénégalais Lamine Diack. Favori, il aura comme adversaire l'Ukrainien Sergeï Bubka.