L'Agence mondiale antidopage accuse la Grande-Bretagne d'avoir «perdu du temps et de l'argent» dans sa tentative infructueuse de maintenir les suspensions à vie pour dopage.

Le directeur général de l'AMA, David Howman, a déclaré que l'Association olympique britannique aurait dû se conformer à la décision de l'AMA comme les autres pays du monde.

L'AOB avait entamé des démarches judiciaires devant le Tribunal arbitral du sport qui a jugé, lundi, que la règle imposée par l'Association britannique était invalide parce qu'elle n'était pas conforme aux politiques de l'AMA.

«Au bout du compte, ils ont perdu beaucoup de temps et d'argent pour obtenir un jugement inévitable», a commenté Howman en conférence téléphonique.

La décision du TAS ouvre la porte à ce que le sprinteur Dwayne Chambers et le cycliste David Millar, tous deux bannis pendant deux ans pour dopage, puissent tenter de se qualifier pour les Jeux olympiques de Londres.

Howman a indiqué que l'Association britannique avait jusqu'au 18 mai pour se conformer aux règles de l'Agence mondiale, sans quoi elle déposera une plainte pour non-respect des règles.

La décision du TAS est conforme à un jugement rendu en octobre, qui invalidait un règlement du CIO selon lequel tout athlète suspendu pendant plus de six mois pour dopage ne pouvait prendre part aux Jeux olympiques suivants.

Le TAS a jugé que l'exclusion des Jeux olympiques représentait une sanction supplémentaire qui contrevenait aux règles établies par l'AMA.

L'Association britannique implore maintenant l'AMA d'imposer une suspension minimale de quatre ans pour une première offense. Howman a indiqué que l'Agence mondiale se pencherait sur tous les changements proposés.