Fraser Bullock, qui est responsable de la candidature dont l’objectif est de ramener les Jeux olympiques d’hiver à Salt Lake City en Utah, semble très confiant d’y parvenir.

« Nous organiserons des JO. La question, c’est quand », a-t-il confié la semaine dernière lors d’un entretien à la télévision.

Est-ce que ce sera en 2030, dès la première ouverture disponible au calendrier du CIO ? Ou est-ce que le CIO procédera à un double octroi, en nommant au même moment la ville qui organisera les JO d’hiver de 2034 ?

Après avoir obtenu deux solides candidatures pour l’obtention des JO d’été il y a quatre ans et demi, le CIO a choisi Paris pour ceux de 2024 et Los Angeles pour ceux de 2028.

Le CIO refuse toutefois de s’avancer. Une annonce devrait être faite au début de l’an prochain, et plusieurs médias de Salt Lake City précisent même que la décision sera annoncée en mai 2023.

« J’ai les doigts croisés pour l’obtention des JO de 2030, mais peu importe le moment qui sera choisi, nous serons prêts », a dit Bullock au’Deseret News’en Utah.

Bullock était le no 2 du comité organisateur des JO de Salt Lake City en 2002, derrière Mitt Romney.

En vertu du nouveau processus de mise en candidature, le CIO semble vouloir analyser un maximum de quatre villes candidates. Trois d’entre elles ont déjà accueilli des JO d’hiver auparavant : Sapporo (1972), Salt Lake (2002) et Vancouver (2010). Barcelone aurait aussi démontré de l’intérêt, après avoir organisé les JO d’été de 1992 et avoir envisagé une candidature conjointe avec les régions des Pyrénées.

« L’équipe technique » du CIO a visité Salt Lake City la semaine dernière et inspecté ses installations, et fera la même chose cette semaine à Vancouver. Une visite semblable en Espagne aurait toutefois été reportée.

Le conseil municipal de Vancouver a refusé le mois dernier d’ajouter un référendum au sujet d’une candidature olympique sur les bulletins de vote en vue des prochaines élections municipales, qui auront lieu en octobre. La candidature de Vancouver se targue d’être la première candidature « menée par les Premières Nations du Canada », et celles-ci doivent bientôt commander une étude de faisabilité.