Une fois de plus, Marie-Philip Poulin a livré une performance éclatante dans un match de médaille d’or.

Les membres de sa propre famille ont essayé d’expliquer comment elle continue de relever le défi dans les grands moments.

La joueuse de 30 ans a signé deux buts, dont celui de la victoire en finale, alors que le Canada a retrouvé la gloire olympique en battant les États-Unis, 3-2.

« Pour nous, c’est presque normal maintenant, a plaisanté son frère Pier-Alexandre, au téléphone. C’est impressionnant. »

La capitaine a marqué dans une quatrième finale olympique consécutive. Elle a un total de sept buts dans ce type de match.

« Je pense qu’elle prend la pression comme une opportunité, c’est comme ça qu’elle fait face à ces moments-là, a dit Pier-Alexandre à partir de Calgary, où il a regardé le match.

« Elle veut être sur la glace et elle veut en profiter… elle veut faire la différence. Elle s’est entraînée quatre ans pour ce moment-là et elle sait qu’elle va être prête quand le match va être en jeu. »

Dans la ville natale de Poulin, Beauceville, des images de la joueuse se trouvent un peu partout, y compris des portraits d’elle au nouvel aréna.

Tout le monde est extrêmement fier d’elle. Ils la soutiennent depuis le premier jour et je sais qu’elle l’apprécie. C’est spécial pour elle de savoir que lorsqu’elle joue pour l’or, toute la ville est derrière elle.

Pier-Alexandre, frère de Marie-Philip Poulin

On ne sait pas quand Poulin et ses coéquipières reviendront de Pékin, mais la famille a dit qu’une célébration est en préparation.

Normalement, la ville se serait rassemblée pour regarder le match à l’aréna ou à une école secondaire. Les règles en lien a la pandémie ont changé les plans, par contre.

Le clan Poulin a regardé le match avec quelques autres membres de la famille et des amis.

« Des fois on n’arrive pas à croire que ça se répète, mais c’est encore arrivé et c’est extraordinaire », a dit jeudi Danye Nadeau, la maman de Poulin.

Elle a parlé à sa fille sur Skype vers 4 heures du matin, lui disant à quel point elle est fière d’elle, en pleurant de joie.

« J’aurais aimé être avec elle pour la serrer dans mes bras », a dit Nadeau.

Lorsqu’on lui a demandé s’il y a un secret derrière les succès de sa fille, Nadeau a dit qu’elle ne peut pas vraiment l’expliquer, ajoutant toutefois ceci :

« Elle s’adapte à chaque match et quand c’est un gros match, elle recommence, a déclaré Nadeau. C’est sa façon de faire, c’est sa marque de commerce. »