(Pékin) L’Ukrainienne Valentyna Kaminska, qui a pris part aux épreuves de ski de fond des JO-2022 de Pékin, a fait l’objet d’un contrôle antidopage positif à plusieurs substances interdites, a annoncé jeudi l’instance en charge des contrôles antidopage durant les JO, l’ITA.

« L’analyse de l’échantillon a identifié la présence de métabolites de mestérolone, qui appartient à la classe des produits androgènes et stéroïdes anabolisants, et de methylhexaneamine et d’heptaminol, qui appartiennent à la classe des produits stimulants », a indiqué l’ITA dans son communiqué.

Le prélèvement de l’échantillon a eu lieu le 10 février (jour du 10 km style classique) à Zhangjiakou, le site des épreuves nordiques des JO-2022, a précisé l’instance mise en place par le CIO et l’Agence mondiale antidopage en 2018 pour notamment superviser les programmes antidopage durant les JO.

« La sportive a été informée et suspendue à titre provisoire », a précisé l’ITA.

Kaminska, 34 ans, a pris part au sprint individuel (70e), au 10 km style classique (79e) et a participé au relais 4X5 km dont l’Ukraine a pris la 18e place.

Le skieur iranien Hossein Saveh Shemshaki a lui été suspendu le 9 février pour toute la durée des Jeux en raison d’un contrôle positif à un stéroïde anabolisant réalisé hors compétition le 7.

La retentissante affaire Valieva, du nom de la patineuse artistique russe testée positive à une substance interdite, a elle pour origine un contrôle réalisé fin décembre lors des Championnats de Russie.

Son contrôle positif a été notifié durant les JO, obligeant le Comité international olympique, notamment, à saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) après la levée de sa suspension provisoire par l’agence antidopage russe.  

Le TAS a confirmé lundi la levée de la suspension, sans se prononcer sur le fond de l’affaire, et Kamila Valieva, 15 ans, doit participer au programme libre jeudi, après avoir terminé à la première place du programme court.