(Pékin) Privé de podiums chez les femmes et les hommes à PyeongChang (Corée du Sud) il y a quatre ans, le Canada, qui avait sauvé l’honneur avec la nouvelle épreuve mixte, ne se contentera pas cette fois d’une seule médaille dans les épreuves de curling des JO-2022 (4-20 février).

Depuis l’entrée au programme olympique du curling en 1998, le Canada avait toujours fini sur le podium des tournois masculin et féminin, avec cinq titres (trois chez les hommes et deux chez les femmes) — plus trois médailles d’argent — sur dix possibles.

Mais à PyeongChang, les curleurs à la feuille d’érable ont pour la première raté la cible et ont dû se contenter du titre par équipes mixtes, alors nouveauté du programme olympique.

C’est justement cette épreuve mixte qui lancera les compétitions des Jeux de Pékin dès mercredi 2 février, dans le « Water Cube », la piscine des Jeux d’été 2008 transformée pour la version hivernale en « Ice Cube ».

Championne olympique en 2014, mais absente en Corée du Sud, Jennifer Jones effectue à 47 ans son retour sur la glace balais en mains pour cette reconquête canadienne, alors que l’équipe masculine n’est plus aussi dominatrice que par le passé.

Absent de la compétition mixte il y a quatre ans, la Suède est cette fois-ci en mesure de réaliser le triplé olympique. L’équipe masculine est championne olympique en titre et a remporté les deux titres mondiaux depuis PyeongChang (2019 et 2021, en 2020, les Mondiaux ont été annulés en raison de la pandémie de COVID-19).

Pour arbitrer ce mano a mano entre le Canada et la Suède, nations phares de la discipline, la Suisse semble la mieux armée pour retrouver son lustre d’antan : les hommes avaient décroché le titre olympique en 1998 à Nagano, et les femmes avaient atteint la finale olympique en 2002 à Salt Lake City et en 2006 à Turin.