Le Comité international olympique et le Comité organisateur des Jeux de Pékin ont annoncé dimanche avoir ajusté les critères de dépistages à la COVID-19, moins de deux semaines avant la tenue des Jeux olympiques.

Ainsi, les seuils de détectabilité et les facteurs déterminants du dépistage ont été revus à la baisse pour tous ceux et celles qui mettront les pieds à Pékin au cours des prochains jours.

Les deux organisations expliquent leur décision en fonction du nouveau variant Omicron, qui se propage plus vite et qui demande une période d’incubation moins longue. Ainsi, les athlètes et les visiteurs vont pouvoir entrer au village olympique avec un seuil de positivité de 35, au lieu de 40, mais devront quand même être soumis à une période de quarantaine et d’isolement. Ils ne représenteront plus de danger lorsqu’ils auront testé négativement aux tests pendant trois journées consécutives.

Puis, la période nécessaire et demandée pour évaluer la santé de ceux qui ont été en contact avec une personne positive, ou qui aura testé positif à un seuil plus élevé que 35, sera dorénavant de sept jours, à la place de 14.

Ces nouvelles mesures viendront assurément soulager les athlètes canadiens en bobsleigh, en hockey féminin et en patinage de vitesse courte piste. Toutes ces équipes ont été victimes d’éclosions assez importantes au cours des derniers jours.

Les Jeux olympiques commenceront le 4 février prochain, à Pékin.