La saison régulière de la LNH tire à sa fin. Avec moins de huit matchs à faire pour chacune des équipes, le pooler en moi peut déjà tirer certaines conclusions. Ce fut une année plus difficile après quatre années victorieuses, principalement parce que mes gros canons, Alexander Ovechkin, Joe Thornton, Dany Heatley, Martin Brodeur et Ilya Kovalchuk, n'ont pas produit à la hauteur des attentes.

Voici, à mes yeux, les 15 plus grandes déceptions de la saison 2010-2011. Je cible évidemment les joueurs d'impact:

Mike Green, défenseur, Capitals de Washington

Il vient sans doute en tête de liste. Avant de se blesser, il avait obtenu seulement 24 points en 49 matchs. Étonnant de la part d'un joueur qui en avait amassé 76 l'an dernier.

Alexander Ovechkin, attaquant, Capitals de Washington

Totaliser 77 points n'a rien de honteux. Pour Ovechkin, cependant, c'est une baisse de production dramatique, après trois saisons consécutives de plus de 109 points.

Ilya Kovalchuk, attaquant, Devils du New Jersey

Comme la plupart de ses coéquipiers, dont Travis Zajac et Patrik Elias, la production de Kovalchuk n'a pas été à la hauteur et les Devils ont l'un des pires clubs offensifs de la Ligue. Kovalchuk n'atteindra probablement pas le plateau des 60 points - il en a 52 - après en avoir obtenu 85 l'hiver dernier.

Evgeni Malkin, centre, Penguins de Pittsburgh

Malkin a été blessé, c'est vrai. Mais avant de tomber au combat, il avait obtenu 37 points en 43 matchs. Où est passé cet extraordinaire centre qui avait amassé 116 points il y a trois ans?

Duncan Keith, défenseur, Blackhawks de Chicago

Keith demeure un joueur exceptionnel. Et ses 40 points feraient l'envie de bien des défenseurs. C'est néanmoins une chute de production importante compte tenu de ses 69 points l'an dernier.

Joe Thornton, centre, Sharks de San Jose

L'ancien centre des Bruins de Boston a connu des saisons de 114, 96, 86 et 89 points lors des quatre années précédentes. Il peinera à en amasser 70 cette saison puisqu'il en a seulement 64.

Marian Gaborik, attaquant, Rangers de New York

Après une saison de 86 points en seulement 76 matchs l'an dernier à sa première saison à New York, Gaborik a seulement 44 points en 56 matchs. Un joueur sur lequel on ne peut compter.

Daniel Alfredsson, attaquant, Sénateurs d'Ottawa

On savait qu'il vieillissait, mais on ne s'attendait sans doute pas à ce qu'il casse aussi subitement. Après avoir obtenu 71 points en autant de rencontres l'an dernier, il en a seulement 31 en 54 matchs pendant l'hiver. Un changement d'air aurait été profitable.

Dany Heatley, attaquant, Sharks de San Jose

Une récolte de 59 points en 74 matchs est insuffisante pour un joueur de sa trempe, qui a deux saisons de plus de 100 points depuis le lock-out. Qui en est responsable, Thornton ou lui?

Nicklas Backstrom, centre, Capitals de Washington

Sa production n'a jamais cessé d'augmenter depuis son arrivée dans la LNH et il a finalement atteint les 100 points l'an dernier. Il en compte 59, Même s'il explose dans les derniers matchs, le plongeon restera spectaculaire.

Martin Brodeur, gardien, Devils du New Jersey

Brodeur s'est bien repris après l'arrivée de Jacques Lemaire derrière le banc, mais quand on analyse les statistiques froidement, on note qu'il compte 21 victoires cette saison, contre 41 l'an dernier.

Jaroslav Halak, gardien, Blues de St. Louis

Plusieurs ont jeté leur dévolu sur l'ancien gardien du Canadien en se disant qu'il permettrait aux Blues de devenir une puissance cette année. Mais Halak n'a pas été constant et ses 23 victoires lui confèrent le 19e rang seulement.

Semyon Varlamov, gardien, Capitals de Washington

Il devait être le gardien numéro un de cette puissante équipe. Il a été souvent blessé et Michal Neuvirth l'a supplanté. Il a seulement 10 victoires à sa fiche.

Tuukka Rask, gardien, Bruins de Boston

Le jeune homme semblait avoir définitivement écarté le vétéran Tim Thomas de la course. Celui-ci est revenu en force et Rask a passé l'hiver ou presque sur le banc. Comme Varlamov, il a remporté seulement 10 matchs.

Craig Anderson, gardien, Avalanche du Colorado/Sénateurs d'Ottawa

Il a connu une saison digne d'un conte de fées l'an dernier et remporté 38 matchs, seulement deux de moins que Roberto Luongo, des Canucks de Vancouver, et trois de moins que Ryan Miller, des Sabres de Buffalo. L'Avalanche a vécu une année de misère et Anderson avait remporté seulement 13 victoires lorsqu'il a été échangé aux Sénateurs.

Photo: AP

Joe Thornton