De retour en Russie après 18 saisons en Amérique du Nord, l'ancien attaquant du Canadien et des Sénateurs Alex Kovalev critique vertement les journalistes d'Ottawa et son ancien entraîneur-chef, Cory Clouston.

«Mon opinion des journalistes d'Ottawa, c'est qu'ils ne regardent pas du tout le hockey, a-t-il dit dans une entrevue au quotidien moscovite Sovetsky Sport. Quand ils voyagent avec l'équipe et qu'ils passent au travers du (détecteur de métal), leurs sacs sont pleins de bouteilles de bière. Tu réalises tout de suite ce que font ces gens quand ils écrivent à propos de la LNH.»

Kovalev vient de signer un contrat de deux ans avec l'Atlant Mytischi, après avoir terminé récolté 34 points en 54 parties avec Ottawa et Pittsburgh, en 2010-11. Il s'en est aussi pris à celui qui l'a dirigé pendant deux saisons à Ottawa.

«Je n'ai jamais compris les idées de notre entraîneur Cory Clouston. On aurait dit qu'il se moquait de certains joueurs. Il faut traiter les joueurs gentiment. Si tu laisses quelqu'un sur le banc, tu dois lui expliquer la raison. C'est le job de l'entraîneur. Quand un joueur sèche sur le banc sans comprendre pourquoi, il devient confus.»

Kovalev a l'habitude de réserver ses déclarations les plus controversées aux journalistes de son pays natal. Dans des circonstances similaires, il y a quatre ans, il avait causé un tollé à Montréal. Dans un entretien avec un autre journal russe, il avait accusé son entraîneur d'alors, Guy Carbonneau, de ne pas aimer les Russes. Il avait aussi affirmé que le vestiaire du Tricolore était divisé en cliques et soutenu que de jeunes joueurs tels Guillaume Latendresse et Maxim Lapierre avaient la grosse tête.