Les conditions du marché des villes de Québec et de Winnipeg se sont améliorées depuis qu'elles ont perdu leurs franchises de la Ligue nationale de hockey (LNH). Selon la troisième publication sur le marché du sport professionnel au Canada du Conference Board, d'autres obstacles demeurent toutefois afin que de nouvelles équipes de la LNH puissent y prospérer.

Ainsi, par rapport au milieu des années 1990, Québec et Winnipeg ont maintenant une plus importante population et un revenu disponible par habitant supérieur. De plus, les franchises canadiennes bénéficient de la parité du huard avec le dollar américain. Le rapport note aussi que, s'il est évident que les marchés de Québec et de Winnipeg sont petits pour d'éventuelles équipes, le plafond imposé aux salaires des joueurs de la LNH leur permettrait de soutenir la concurrence de villes plus peuplées.

Le Conference Board ne précise pas si les conditions générales actuelles sont suffisamment bonnes pour ramener immédiatement une équipe aux partisans passionnés des deux villes.

Québec a un bassin d'entreprises très réduit, alors qu'à Winnipeg, les supporters auraient à soutenir des équipes de la LHN et de la Ligue canadienne de football.

Pour surmonter ces obstacles, la publication souligne qu'il faudrait que tous les intervenants sans exception soient très motivés et prêts à travailler fort.

Dans son étude précédente de la série Jouer dans les ligues majeures, le Conference Board avait isolé quatre facteurs qui peuvent expliquer pourquoi les équipes de la LNH ont quitté Québec et Winnipeg en 1995 et 1996, respectivement. Ces facteurs sont la taille du marché, le niveau des revenus, la présence d'entreprises et l'égalité des conditions