Pendant toute la saison qui a mené au lock-out, il a été question du fait que la Ligue nationale s'attaquerait aux contrats garantis. Une vache sacrée selon plusieurs. Mais le sujet n'a pas été abordé par la ligue durant les négociations, assure Mathieu Darche.

«De toute façon, nos contrats ne sont garantis qu'à 66%», a suggéré l'attaquant québécois en faisant référence aux rachats de contrats prévus par la convention collective qui vient de se terminer. «N'importe quand ils peuvent nous renvoyer chez nous.»

D'aucune façon l'Association des joueurs n'accepterait de perdre les acquis gagnés. Sans compter qu'aux yeux de Darche, il n'est pas certain que la LNH y gagnerait au change.

«Si les contrats cessent d'être garantis, ça va augmenter les salaires encore davantage puisque les équipes vont commencer à distribuer des bonis à la signatures de 20 millions comme dans la NFL», soupçonne-t-il.

Il faudra voir si le rachat des contrats fera partie du prochain contrat de travail. Tant de choses pourraient changer dans la prochaine convention... C'est peut-être la raison pour laquelle les équipes ont été si actives avant que le lock-out ne soit décrété.

«C'est renversant de les voir aller, a dit Darche. D'un côté, ils disent que la convention collective ne fonctionne plus et de l'autre, ils se dépêchent d'accorder 200 millions en contrats dans les deux dernières journées!»

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