Il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Or, les Ducks d'Anaheim ont laissé filer une avance de 3-0 pour permettre au Canadien de forcer la prolongation. Puis, ils ont perdu un avantage de 1-0 en fusillade.

Dans cette victoire d'une importance capitale, on doit souligner l'apport de Jaroslav Halak qui a changé le cours de la rencontre en réalisant les gros arrêts, ce que Carey Price a été incapable de réaliser en première période. Mais, on doit également parler du travail des joueurs qui n'ont jamais baissé les bras. Et, dans cette victoire, malgré un recul de 0-3, les joueurs de Jacques Martin ont été patients et ils ont été fidèles à leur plan de match.  

Action et réaction

Dans les premiers instants du match, ce ne sont pas les chances qui ont manqué au Canadien d'ouvrir la marque lors de leurs deux avantages numériques. D'ailleurs, ils ont lancé 11 fois sans succès sur Jonas Hiller pendant ces quatre minutes.

Par la suite, les Ducks ont fait la loi sur la patinoire. Ils se sont servis de leur vitesse et de leur talent pour forcer la défensive du Canadien à reculer. Or, lorsque les arrières reculent comme cela a été le cas des Ryan O'Byrne, Andrei Markov et Roman Hamrlik sur les deux premiers buts des Ducks, ceux de Corey Perry et Lubomir Visnovsky, le gardien doit avancer pour couper les angles parce qu'il y aura un tir franc.

Carey Price n'était pas sur la même page que ses arrières. Puis, avec un recul de 0-2, Benoit Pouliot a échappé Scott Niedermayer, le quatrième attaquant, lors de l'entrée en territoire de Ryan Getzlaf. Et, sur ce jeu, Brian Gionta aurait pu corriger le tout s'il n'avait pas été attiré par le porteur qui était pris en charge par Markov.

L'effet Halak 

Quand une équipe accuse un retard de 0-3 après une période, son objectif doit être de gagner l'engagement suivant ce que le Canadien a réussi en raison du travail de Jaroslav Halak. Les Ducks ont en effet exercé une pression intense en début de période et le gardien du Canadien a résisté aux assauts des locaux.

De fait, les Ducks se sont grisés avec leurs attaques et ils ont versé dans la dentelle. Getzlaf a en effet commis l'erreur qui a valu une récupération de Josh Gorges menant à l'échappé de Tomas Plekanec. Après ce but, le Canadien a mieux paru parce que les Ducks ont opté pour la carte de la prudence et de la défensive.

  L'effet Halak (bis)

La première tranche de la troisième période a été sans histoire. Puis, les Ducks ont eu coup sur coup des chances d'augmenter leur avance, mais Halak a effectué des gros arrêts face à Saku Koivu et Perry. On a réalisé l'importance de ces arrêts en fin de match lorsque Dominic Moore a préparé le but de Gionta (jeu du match). Puis, avec Halak au banc, Pouliot et Gomez ont bien travaillé pour mettre la table pour le but égalisateur, celui de Markov.