«On jouait bien depuis quatre ou cinq matchs, mais on n'avait pas été récompensés. Cette fois, on a eu droit à une victoire qu'on méritait bien», a déclaré l'entraîneur des Bruins de Boston, Claude Julien.

Les Bruins ont ainsi mis un terme à une série de 10 revers (0-6-4), leur plus longue depuis la saison 1924-1925. Ils avaient alors encaissé 11 échecs de suite entre le 3 décembre et le 5 janvier.

Pour un troisième match de suite, les Bruins se sont donné une avance de 2-0. Mais, contrairement à leurs revers en prolongation contre le Canadien, jeudi, et les Canucks de Vancouver, samedi, ils ont su protéger l'avance.

«Ça faisait trois matchs de suite qu'on ouvrait la marque. On avait pris une avance de 1-0 contre les Capitals de Washington (mardi dernier).Après la première période, on a connu une période difficile en deuxième en commettant trop de revirements en zone centrale. On a corrigé la situation en troisième, mais il a fallu du bon travail de notre gardien pour sauver la situation en période médiane», a avoué Julien.

À son troisième départ consécutif, le gardien Tuukka Rask en était à son troisième jeu blanc de la saison. « Je ne suis jamais surpris de la décision de l'entraîneur, mais j'étais heureux d'obtenir un troisième départ de suite.

«Les gardiens veulent toujours pouvoir voler une victoire quand l'équipe traverse une période creuse. J'estime avoir offert une belle performance, mais je n'ai pas volé la victoire puisque l'équipe a disputé un bon match,» a dit Rask, qui a fait 36 arrêts.

«D'accord, on s'est quelque peu endormis en deuxième période. C'est alors mon rôle de frustrer l'adversaire et surtout de ne pas lui ouvrir la porte en concédant un mauvais but. Le jeu-clé a certes été l'arrêt aux dépens de Plekanec en échappée. Je n'ai pas bougé le premier, j'ai été agressif en sortant de mon filet. Je savais qu'il subissait la pression de notre joueur en repli. Il a donc été obligé de lancer rapidement.»

Les Bruins étaient-ils nerveux avec une avance de 2-0?

«À nos défaites précédentes, on n'était pas nerveux

à 2-0 et c'était la même chose aujourd'hui, a conclu Julien. C'est à 2-1 que les joueurs sont devenus nerveux dans les autres matchs. Donc, les arrêts de notre gardien étaient importants en deuxième période.»

En attaque, Marco Sturm a marqué les deux derniers buts de la rencontre tandis que le jeune arrière Adam McQuaid a ouvert le pointage au moyen de son premier but en carrière dans la LNH.

«Il y avait de la circulation et j'ai bougé pour me donner un angle de tir. Je voulais tout simplement envoyer la rondelle au filet afin de permettre à un coéquipier de saisir le retour. J'ai été chanceux puisque la rondelle a dévié sur un joueur du Canadien (Ryan White)», a analysé McQuaid.