Les Remparts de Québec n'ont pas l'intention de contester la suspension de 15 matchs imposée à leur attaquant, Frédérick Roy. «Il y a toutes sortes de rumeurs à ce sujet, je vous confirme que nous n'irons pas en appel», a indiqué le président de l'équipe, Claude Rousseau, hier matin, pendant que les joueurs participaient à une séance d'entraînement sur la patinoire.

Le fils cadet de Patrick Roy n'a pas participé à celle-ci au lendemain de la décision du préfet de discipline à son endroit. Il s'y est présenté pendant quelques secondes, retraitant ensuite au vestiaire.

«Ce qui se passe entre les joueurs et la direction, c'est de la régie interne et on garde cela entre nous. Il faut réaliser que l'on travaille avec des jeunes de 16 à 20 ans, et que notre tâche est de les encadrer. Les Remparts sont l'une des meilleures équipes à cet égard, autant au plan scolaire que sur le plan du hockey, alors on va faire la même chose avec Frédérick», a répondu le président lorsqu'on lui a demandé si le joueur avait exprimé des regrets depuis l'incident.

Les dirigeants des Remparts ont discuté de la situation au cours des dernières heures. Comme lors du dévoilement de la nouvelle réglementation, ils se rangent derrière la décision de la LHJMQ de punir leur joueur de 17 ans.

Des règlements clairs

«Nous avions dit que les Remparts suivraient les règlements. La ligue a décidé que c'était une suspension de 15 matchs; on va respecter les 15 matchs et continuer à jouer au hockey», a-t-il ajouté.

Selon lui, les Remparts n'ont pas besoin d'interjeter appel, «car les nouveaux règlements dictés par la ligue sont clairs et nous savions que les sanctions seraient plus sévères», a indiqué M.Rousseau en ajoutant que l'équipe porterait une attention particulière aux prochaines sanctions afin de s'assurer qu'elles soient dans la même veine.

Frédérick Roy ratera donc tout près du quart de la saison. Il reviendra au jeu en janvier. Les Remparts n'ont pas voulu comparer la suspension à celles déjà imposées cette saison, autant dans la LHJMQ qu'en Ontario. Il a noté qu'un certain climat s'était peut-être installé dans tout le hockey junior canadien à ce niveau.

«Une suspension, c'est comme la température extérieure. Pour vous, c'est très beau de voir la neige qui tombe à Québec ; pour d'autres, ils sont en «tabarouette» parce qu'ils vont arriver en retard au bureau. La perception dans la vie est dans toute la nature. Nous n'avons pas fait de recherche pour comparer avec les autres gestes, on n'est pas le genre d'organisation à sortir 12 tapes pour démontrer que ça valait 10 ou 25 matchs. On ne perdra pas notre temps à faire cela et nous faisons confiance aux gens qui dirigent le circuit.»