Brad Marchand revendique huit buts depuis le début des séries. Huit buts qui le placent sur un pied d'égalité avec Mike Krushelnyski et Bobby Jones au premier rang de l'histoire des Bruins pour une recrue en séries.

Malgré qu'il soit haut comme quatre pommes, il est aussi au centre de plusieurs mêlées et il s'est même permis de narguer le banc des Bruins en se frottant les mains de satisfaction après avoir écopé trois pénalités mineures au cours d'une seule et même séquence en fin de match mercredi alors que les Bruins filaient vers leur victoire de 4-0.

«Vous accordez tous beaucoup d'importance au fait qu'il soit une recrue alors que dans le vestiaire, personne ne porte attention à ça. Il est un membre à part entière de l'équipe. Vous le voyez aller. Il fait tout. Il travaille, il patine, il dérange. Il est sans doute détesté par nos adversaires, mais il n'a que des amis autour de lui. Il marque aussi des buts. Des buts importants et des beaux à part ça. J'ai beau être à l'autre bout de la patinoire, mais je peux vous dire que c'était magnifique de le voir aller lors des deux derniers matchs», a lancé Tim Thomas lors du point de presse des Bruins à Vancouver jeudi.

Encadré par un jeunot de 23 ans à sa gauche et le vieux Mark Recchi (43 ans) sur sa droite, Patrice Bergeron assure que cette particularité illustre la vraie nature de son club. «Tout ce qui compte dans cette équipe c'est ce que tu apportes. Que tu sois une recrue ou que tu aies 20 ans d'expérience dans la LNH, tu donnes tout ce que tu peux. Mark est tellement généreux dans sa manière de partager son expérience et de faire comprendre ce qui est exigé de tout le monde, que ça explique en partie les succès de Brad et du reste de l'équipe.»