Alain Vigneault a rapidement mis fin au début de controverse concernant ses gardiens au terme du match. «Roberto est un compétiteur, et il va trouver le moyen de se préparer pour le prochain match», a tenu à dire l'entraîneur des Canucks de Vancouver.

À moins que le coach ne change d'avis, donc, ce sera de nouveau Roberto Luongo face aux Bruins de Boston pour le match numéro cinq de cette grande finale, vendredi soir à Vancouver. Le gardien québécois n'a certes pas connu une bonne soirée mercredi au TD Garden, mais il a insisté pour dire qu'il n'allait pas se décourager avec ça.

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«Ils ont su profiter de quelques bons chanceux, c'est les séries et ces choses-là arrivent, a expliqué le gardien québécois. Mais on va se concentrer sur notre réplique. Ce n'est pas le moment de se laisser aller au découragement. On s'est battus toute la saison pour avoir l'avantage de la glace, alors on va en profiter.»

Luongo a admis avoir mal paru sur le deuxième but des Bruins, marqué par Michael Ryder en deuxième période.

«J'ai essayé d'attraper la rondelle avec mon gant, mais je l'ai échappée... Sami (Salo) a essayé de bloquer le tir, et j'ai raté la rondelle. Je ne sais pas quoi dire de plus.»

L'homme masqué des Canucks a toutefois mis un terme à son petit point de presse après une question qui n'a visiblement pas fait son affaire. Un membre des médias lui a fait remarquer qu'à Vancouver, la foule rassemblée pour regarder le match sur écran géant avait applaudi quand il a été sorti du match... «Prochaine question», a répondu Luongo. Sauf qu'il n'y a pas eu de prochaine question.

Pendant ce temps, le gardien d'en face, Tim Thomas, avait l'air un brin plus détendu. Il a raconté combien il avait été heureux et surpris de voir le collègue Nathan Horton dans le vestiaire avant le match. Horton en a profité pour remettre le veston de la victoire - une tradition chez les Bruins - à Rich Peverley.

«Juste de le voir comme ça dans le vestiaire... On ne savait même pas s'il allait être encore vivant suite au coup de lundi soir! Juste de le voir, c'était comme un bon remontant, quelque chose de très positif. Il a remis le veston à Peverley, qui a été excellent.»

Et ce coup de bâton sur Alex Burrows en fin de match? «Ça faisait trop de fois qu'il frappait le bout de mon bâton, alors je voulais juste lui faire savoir que je savais très bien ce qu'il faisait... C'était comme une petite tape d'amour.»