Selon Jonathan Toews, il est temps que les Blackhawks de Chicago commencent à dicter le rythme de cette finale de la Coupe Stanley.

Le capitaine des Blackhawks a lancé cette déclaration avec fermeté, dimanche, quelques heures avant le cinquième match de la série contre les Flyers de Philadelphie. Il avait alors l'allure d'un homme déterminé à rallier son équipe autour d'une cause commune.

«Nous devons croire qu'elle est à nous, a lancé Toews après la séance d'entraînement matinale des siens en parlant de la Coupe Stanley. C'est vraiment le cas. Il faut trouver une façon d'aller la chercher. En tant qu'équipe, nous devons nous regarder les uns les autres et trouver un petit quelque chose de supplémentaire. Nous savons que nous sommes capables d'en donner plus comme équipe.

«Nous n'avons pas encore atteint le niveau désiré.»

Toews a été limité à un seul point au cours des quatre premiers matchs de la finale et il s'attendait à faire mieux, a-t-il convenu dimanche matin.

Les joueurs des Flyers, eux, semblaient fort détendus de leur côté. C'est là quelque chose qui semblait plaire à leur entraîneur Peter Laviolette.

«Évidemment, il y a beaucoup d'intensité et de pression quand on se retrouve dans un tel contexte, a-t-il dit. Alors ça devient très important de rester détendu et de faire tout ce qu'on peut pour résister à cette pression, pour pouvoir donner ce qu'on peut donner sur la patinoire.

«Quand tu ne joues pas à ta mesure, habituellement la pression te dérange un peu plus.»

La pression semblait être sur les épaules des Blackhawks à l'amorce du cinquième match. Initialement considérés comme les favoris pour l'emporter, ils semblaient avoir cédé le rythme de la série aux Flyers. Ils espèrent le reprendre dimanche soir.

«Si nous le désirons suffisamment, c'est possible», a souligné Toews.