Le Lightning de Tampa Bay a choisi de miser sur un vieux gardien de 41 ans, et jusqu'ici, le pari rapporte. Et pas à peu près.

Le vieux, c'est bien sûr Dwayne Roloson, arrivé à Tampa de Uniondale le 1er janvier en retour d'un certain Ty Wishart. Il faut croire que les dirigeants du Lightning savaient très bien ce qu'ils faisaient. En neuf matchs éliminatoires, le vétéran a une moyenne de 1,80 et un taux d'efficacité de ,947.

Hier, lors d'une conférence téléphonique, quelqu'un a demandé à Vincent Lecavalier d'établir des parallèles entre le surprenant Canadien d'il y a un an, et ce surprenant Lightning de maintenant. Lecavalier n'a pas insisté sur les comparaisons... mais il a tout de même rappelé le travail de Roloson.

«Ce que je vois, c'est que comme Halak avec le Canadien l'an passé, Roloson est incroyable avec nous, de répondre le capitaine du Lightning. En fait, «Rollie» a été phénoménal depuis le début des séries. Au cours de notre série de sept matchs contre Pittsburgh, au cours de notre dernière victoire à Washington, il a fait les arrêt importantss.»

Le pire, c'est que Roloson ne faisait certes pas partie des plans par ici. Le Lightning avait choisi de commencer la saison avec Dan Ellis, qui avait signé à l'été une entente de deux ans. Mais Ellis a été échangé aux Ducks d'Anaheim en février pour faite toute la place à Roloson, qui a fini par mériter le poste de premier gardien.

Jusqu'ici en tout cas, cette décision a des allures de coup de génie de la part du directeur général Steve Yzerman.

«Je le connaissais seulement parce que j'avais joué contre lui, a ajouté Lecavalier. Dès le début, on a vu en lui un bon leader dans le vestiaire. Contre Pittsburgh au premier tour, il a vraiment joué du bon hockey. En séries, c'est sûr, quand le gardien fait du bon travail, ça donne une chance au reste de l'équipe. À Washington dimanche soir, on aurait pu perdre le match s'il n'avait pas fait les arrêts importants comme ça.»

Lecavalier reconnaît que son club ne pourra pas se permettre d'accorder trop de lancers aux Capitals.

«C'est vraiment Rollie qui nous a permis de gagner ces matchs à Washington, mais de notre côté, c'est sûr qu'il va falloir limiter leurs chances de marquer», a conclu le joueur québécois.