Patrice Bergeron ne veut pas vivre dans le passé et préfère oublier la saison 2007-2008.

Le 27 octobre 2007, une mise en échec par derrière de Randy Jones, des Flyers de Philadelphie, a mis fin prématurément à la quatrième saison dans la LNH de cet attaquant des Bruins de Boston.

«J'ai travaillé fort pendant l'été pour me préparer au camp d'entraînement. Je ne suis donc pas surpris de mon début de saison (trois passes à ses trois premiers matchs). Il y a une bonne chimie au sein de mon trio», a raconté hier Bergeron, qui joue avec Phil Kessel et Marco Sturm.

 

Bergeron a profité des matchs préparatoires pour retrouver son synchronisme.

«Au début, j'ai dû un peu adapter mon positionnement. Quant au reste, il y a toujours matière à amélioration, ça se passe bien.»

Il a eu des chances de marquer dans les deux premiers matchs des Bruins, au Colorado et au Minnesota, mais il a entrepris la rencontre face au Canadien, hier, en quête de son premier but depuis le 13 octobre 2007, contre les Sharks à San Jose.

«C'est évident que c'est bon pour la confiance d'avoir des chances de marquer. Chez les Bruins, la priorité est de travailler avec intensité à chaque présence sur la patinoire», a dit Bergeron, qui a inscrit 72 buts en 241 matchs en carrière dans la LNH.

Dans un autre ordre d'idées, le numéro 37 des Bruins n'a aucun regret d'avoir raté les séries éliminatoirers, l'an dernier, même s'il brûlait d'impatience d'affronter le Canadien.

«Finalement, ç'a été une bonne décision. Mais s'il n'en avait tenu qu'à moi, j'aurais sûrement joué contre le Canadien. Par contre, je dois admettre que je pesais 12 livres de moins que mon poids régulier.»

Chez les Bruins, on a donc joué la carte de la prudence et pensé à long terme. D'ailleurs, selon Bergeron, les Bruins sont sur la bonne voie depuis quelques années.

«À mes débuts à Boston, il n'y avait pas tellement de stabilité dans le vestiaire. Les changements étaient nombreux. Depuis quelques saisons, on retrouve les mêmes joueurs dans le vestiaire et c'est agréable.

«On possède maintenant un heureux mélange de jeunes et de vétérans. L'identité des Bruins, c'est l'éthique de travail. Nos adversaires savent qu'ils devront travailler lorsqu'ils nous affrontent.»