(Tampa) Début mars à Buffalo, Jon Cooper a fait ce que bien peu d’entraîneurs dans cette ligue osent faire : il a laissé des joueurs vedettes sur le banc.

C’est arrivé lors d’une défaite de 5-3 face aux Sabres, pendant laquelle Steven Stamkos, Brayden Point et Nikita Kucherov ont tous passé la troisième période à sécher sur le banc.

Le lendemain, le Lightning a subi une rince de 6-0 en Caroline, et on croyait y voir un début de mutinerie, mais depuis, le club à l’éclair a remporté quatre matchs sur six, en plus de se maintenir dans le haut du classement, et en troisième place de sa division.

Mais que s’est-il passé, au juste, lors de ce soir à Buffalo ?

PHOTO HANNAH FOSLIEN, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

L’entraîneur du Lightning, Jon Cooper

« On est habitués ici à faire les choses d’une certaine façon, et les attentes ne sont pas les mêmes pour tous les joueurs, a expliqué l’entraîneur du Lightning samedi matin à Tampa. Mais on ne peut pas non plus baisser nos standards, que ce soit pour un gars de 8 minutes par match, ou pour un gars qui dispute 25 minutes de jeu par match.

« Alors, parce que nous sommes ensemble depuis si longtemps, les joueurs le savent. On en parle. Mais personne ici n’est plus gros que le club, et je m’inclus moi-même là-dedans. »

Parfois, il faut s’assurer que tout le monde comprenne que les mêmes standards existent encore.

Jon Cooper, entraîneur du Lightning

Cette tempête est maintenant chose du passé selon l’entraîneur du Lightning, et c’est sans doute vrai. Le Lightning vient de battre les Devils du New Jersey deux fois de suite.

« Avant qu’on en parle ici ce matin, je ne crois pas que personne parmi nous avait reparlé de ce qui est arrivé à Buffalo, a ajouté Jon Cooper. J’ai adoré comment les gars ont répondu. Le match le lendemain en Caroline, c’était un match difficile, un deuxième en 24 heures, on était fatigués, et je ne me formalise pas trop de ce qui est arrivé ce soir-là. Mais depuis, je suis très content de la manière dont nos gros joueurs ont répondu. On ne serait pas ici sans eux… »