Au classement de l’Association de l’Est, les Sénateurs d’Ottawa arrivent au rang numéro 14, un seul rang devant le Canadien, et puis on va se le dire, ce n’était certes pas ça le scénario.

En début de saison, de nombreux experts, parfois autoproclamés, voyaient en ces Sénateurs l’équipe du futur, la flèche bien pointée vers le haut, prête à gravir les échelons en vue du zénith. Mais là, en ce moment même, ce n’est pas exactement la réalité.

« Chaque équipe vit des hauts et des bas et pour nous, à certains moments, ça a été plus difficile, a admis Thomas Chabot mardi matin au Centre Bell. On a eu à composer avec beaucoup de blessures depuis le début de la saison, ça ne nous a pas aidés, mais la façon dont on joue dans les dernières semaines, c’est là-dessus qu’on se concentre. »

Ce n’était pas le scénario, donc, parce qu’à l’été, entre autres, les Sénateurs ont signifié leurs intentions en embauchant Claude Giroux, le temps d’un contrat de 19,5 millions de dollars sur trois ans. Précédemment, les Sénateurs avaient aussi mis la main sur Alex DeBrincat et Cam Talbot, ce qui laissait entrevoir une saison 2022-23 enveloppée de bonheur.

Mais ce n’est pas exactement ce qui est arrivé.

« Tu veux en avoir des attentes, a ajouté le défenseur des Sénateurs. Ça fait plusieurs années qu’on rebâtit, qu’on amène beaucoup de jeunes avec nous, qu’on fait des échanges pour obtenir des espoirs. Alors quand tu arrives dans une saison avec des attentes comme ça, c’est excitant pour nous les joueurs, on veut qu’il y ait des attentes. Mais on sait aussi que le succès dans cette ligue, ça n’arrive pas non plus du jour au lendemain. »

Avec tout ça, il faut tout de même préciser que les Sénateurs débarquent ici avec trois victoires de suite et qu’il y a, peut-être, un peu de lumière au bout du tunnel.

« On joue du bon hockey dernièrement, on veut continuer comme ça », a ajouté Chabot.