Décevante, difficile, catastrophique… Qu’importe la force du qualificatif employé, il n’y a aucune ambiguïté quant au verdict à rendre sur la saison du Canadien. Tous les joueurs n’ont pas pour autant suivi un parcours identique. La Presse vous propose un survol de tous ceux qui ont disputé au moins un match en 2021-2022 et qui sont toujours membres de l’organisation.

Les plus prometteurs

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Cole Caufield et Nick Suzuki

En dépit de la saison de misère, ils ont jeté des bases en vue des prochaines années

Nick Suzuki

Il incarne l’avenir du Canadien, autant sur la glace qu’auprès des partisans. Première récolte de 20 buts et de 60 points. Avec en poche un contrat de huit ans qui entre en vigueur pendant l’été, il sera celui qui transportera l’équipe pendant longtemps. Ses chances sont bonnes de succéder à Shea Weber à titre de capitaine, peut-être même dès l’automne prochain. Son différentiel de - 29, l’un des pires de la LNH, témoigne toutefois d’un travail encore nécessaire pour devenir un joueur de centre de premier plan.

Statut : sous contrat jusqu’en 2029-2030 (7,875 millions par année)

Cole Caufield

Son réveil offensif à la suite de l’embauche de Martin St-Louis a été examiné sous toutes ses coutures. Avec raison : ses 22 buts en 37 matchs depuis le 9 février le placent au niveau de Steven Stamkos, Mitch Marner et Sidney Crosby. Il a franchi la marque symbolique des 20 buts, ce qui est indubitablement positif pour la suite de sa carrière. Mais le vrai défi est à venir : celui de démontrer qu’il peut produire avec régularité dans des matchs de saison qui comptent vraiment. Lui aussi devra resserrer son jeu défensif : - 24 pour l’ensemble de la saison, et - 14 depuis le 1er mars.

Statut : une année de contrat à écouler (880 833 $)

Alexander Romanov

Depuis que Ben Chiarot a été échangé, Romanov a été, par une marge appréciable, le défenseur le plus utilisé du Canadien. Et pas seulement par défaut. À 22 ans, le jeune homme est sorti de sa coquille, et sa prise de décision s’est améliorée au rythme où sa confiance augmentait. Même s’il n’est pas un géant, sa robustesse impose le respect, tandis que sa manière de transporter la rondelle en fait un arrière complet. Le meilleur est sans doute encore à venir.

Statut : joueur autonome avec compensation, sans droit à l’arbitrage

Jake Evans

Plus vieux que Suzuki et Caufield, Evans ne termine pourtant que sa première saison dans un long calendrier comme celui de la LNH. Ses qualités de centre à caractère défensif se sont confirmées, et il a en plus montré de nombreux beaux flashs en attaque. Une dizaine de matchs ratés en raison de blessures lui ont coûté une première récolte de 30 points. Il a encore de la marge pour s’améliorer, alors qu’il est, pour l’instant, beaucoup plus à sa place sur un troisième trio que sur un deuxième.

Statut : sous contrat jusqu’en 2024-2025 (1,7 million par saison)

Justin Barron

Le magazine The Hockey News a décrit Justin Barron comme le plus bel espoir en défense de la puissante Avalanche du Colorado. Celui que le CH a acquis en retour d’Artturi Lehkonen n’est pas forcément perçu comme un produit fini, mais le petit échantillon de ce qu’il a montré à Montréal avant de se blesser laisse présager de belles choses. Rarissime droitier dans l’organigramme défensif, il se démarque par la fluidité de son coup de patin et par sa vision du jeu. Il pourrait faire le saut à temps plein dans la LNH dès la saison prochaine, bien qu’une ultime campagne dans la Ligue américaine ne soit pas exclue.

Statut : sous contrat jusqu’en 2023-2024 (925 000 $ par saison)

Jordan Harris

Signera ? Signera pas ? Le mystère entourant son désir de s’engager avec le Tricolore jusqu’à la fin du mois de mars a contribué à gonfler les attentes à son endroit. Son charisme, sa confiance et son coup de patin au-dessus de la moyenne en ont fait un joueur apprécié dès son arrivée. Or, il se destine probablement au Rocket de Laval la saison prochaine, et ce n’est pas plus mal pour un joueur qui sort tout juste des rangs universitaires. La gestion de son temps de glace, au cours des dernières semaines, laisse présager que l’organisation prendra son temps afin qu’il se développe à son rythme.

Statut : une année de contrat à écouler (842 500 $)

Jesse Ylönen

Ses attributs offensifs sont ceux d’un joueur de la LNH. Mais avec moins de 100 matchs professionnels disputés en Amérique du Nord, le Finlandais a encore des croûtes à manger. Il a néanmoins montré de belles aptitudes et pourrait décrocher un emploi permanent l’automne prochain si des postes se libèrent sur les ailes.

Statut : une année de contrat à écouler (880 833 $)

Rafaël Harvey-Pinard

Le Québécois a patiemment monté chacun des échelons jusqu’à la LNH. Ses quatre premiers matchs à ce niveau, en 2021-2022, n’ont pas révélé un surdoué qui chambardera la hiérarchie à Montréal à court terme, mais il a été le grand meneur du Rocket de Laval grâce à une explosion offensive et à un jeu défensif soigné. Sa réputation de travailleur acharné joue aussi en sa faveur, et son faible salaire est un atout au sein d’une organisation qui tente de diminuer ses dépenses. Lui aussi pourrait surprendre au prochain camp d’entraînement.

Statut : une année de contrat à écouler (825 000 $)

Ils ont sauvé les meubles

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Josh Anderson

Quatre vétérans qui ont soit racheté leur début de saison, soit limité les dégâts dans les circonstances

Josh Anderson

Le plus grand défi de ce fougueux ailier est celui de la constance. Sa production offensive, très potable, équivaut à une saison complète de 23 buts et 38 points. Mais ses passages à vide paraissent parfois très longs, ce qui explique qu’il ait plus d’une fois perdu son poste sur le premier trio. Il n’empêche qu’Anderson pèche rarement par manque d’engagement. Le Canadien est une meilleure équipe quand il est en uniforme.

Statut : sous contrat jusqu’en 2026-2027 (5,5 millions par année)

Christian Dvorak

Une première moitié de saison difficile – le mot est faible – a réduit les attentes à l’égard de celui qui était perçu comme le remplaçant de Phillip Danault. Deux blessures l’ont en outre privé de 26 matchs. Or, il a fini par trouver ses repères. Depuis le 17 mars, date à laquelle il est revenu d’une longue convalescence, il a accumulé 17 points en 22 matchs, au deuxième rang du club, et il a (enfin) resserré son jeu défensif. C’est une bonne nouvelle pour lui et pour la direction, peu importe qu’elle souhaite le garder ou l’échanger.

Statut : sous contrat jusqu’en 2024-2025 (4,45 millions par année)

David Savard

Lui aussi avait mal commencé. Et même s’il a retrouvé ses réflexes autour du filet, il n’est plus à un stade de sa carrière où il peut disputer plus de 22 minutes, soir après soir, sans en subir les effets. Si la direction pouvait dénicher un droitier pour son premier duo de défenseurs, Savard pourrait se retrouver dans un rôle plus approprié. Il est toutefois devenu un mentor au sein d’une escouade qui s’est rajeunie en peu de temps.

Statut : sous contrat jusqu’en 2024-2025 (3,5 millions par année)

Joel Edmundson

Encore plus que Savard, c’est son rôle en dehors de la glace qui a sauvé sa saison. Alors que presque tout le noyau de leaders de 2020-2021 s’est dissous, Edmundson est devenu de facto le capitaine sans le « C ». Une nébuleuse blessure au dos l’a privé des trois quarts de la campagne. À son retour, il a mis du temps à se mettre en marche, mais il a néanmoins su finir sur une bonne note.

Statut : sous contrat jusqu’en 2023-2024 (3,5 millions par année)

On efface et on Recommence

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Brendan Gallagher

Ils aimeraient rayer la saison de leur CV, voire de leur mémoire

Jake Allen

L’absence de Carey Price aurait dû lui valoir de l’action à profusion. C’est arrivé lorsqu’il était lui-même en santé… c’est-à-dire pas souvent. Deux blessures au bas du corps, une commotion cérébrale et la COVID-19 lui ont fait rater l’équivalent de plus de 40 matchs. Il a toutefois bien paru lorsqu’il était en mesure de jouer. Il continue d’inspirer confiance à ses coéquipiers.

Statut : une année de contrat à écouler (2,875 millions)

Brendan Gallagher

Avec Allen, il s’agit du joueur qui a connu le parcours le plus frustrant. Les blessures et la maladie lui ont fait rater 26 matchs et, surtout, il a lourdement souffert du départ de Phillip Danault, son centre désigné des trois années précédentes. Pour la première fois de sa carrière, il a inscrit moins de 10 buts. L’entraîneur-chef Martin St-Louis souhaite voir évoluer son jeu, car, à l’évidence, son travail autour du filet ne suffit plus. Son leadership est incontestable, mais au salaire qu’il gagne, ça fait cher le discours.

Statut : sous contrat jusqu’en 2026-2027 (6,5 millions par année)

Mike Hoffman

Des 46 joueurs qui ont porté l’uniforme tricolore cette saison, Hoffman est certainement celui dont la perception populaire est la plus éloignée de la manière dont en parle son entraîneur. Martin St-Louis a souvent vanté son intelligence du jeu et sa vision. L’ailier s’est plutôt fait remarquer pour des erreurs individuelles grossières et un faible effort défensif. Limité à 15 buts, sa pire récolte en carrière, ce marqueur naturel a par ailleurs été le pire attaquant de son équipe sur le plan des chances de marquer. Il ne peut que faire mieux.

Statut : sous contrat jusqu’en 2023-2024 (4,5 millions par année)

Joel Armia

Fort comme un cheval, des mains de soie, une capacité élevée à protéger la rondelle, un bon tir… Lorsque toutes les qualités de Joel Armia sont déployées au même moment, le Finlandais cause beaucoup de problèmes à ses adversaires. Le hic : c’est arrivé très, très rarement en 2021-2022. Celui qui aura bientôt 29 ans devra se ressaisir, sans quoi son contrat sera un lourd boulet à traîner.

Statut : sous contrat jusqu’en 2024-2025 (3,4 millions par année)

Jonathan Drouin

Tout était encourageant pour le Québécois au début de la saison. Après avoir révélé au grand jour le combat qu’il avait mené contre l’anxiété et des troubles du sommeil, il est arrivé au camp d’entraînement gonflé à bloc, en pleine possession de ses moyens. Mais une blessure à un poignet ayant finalement nécessité une opération a ruiné ses plans. Sa relation avec le Canadien arrive-t-elle au bout du chemin ? Il lui reste une année de contrat pour prouver le contraire.

Statut : une année de contrat à écouler (5,5 millions)

Cayden Primeau

Le pauvre n’aurait pu envisager un pire scénario. L’Américain de 22 ans a été mis à contribution alors que l’équipe était au plus mal, et il n’a jamais réussi à se démarquer. Lorsqu’il a enfin été rétrogradé au Rocket de Laval, en février, sa confiance s’était complètement effondrée. Il y a consensus dans son cas : il doit impérativement acquérir de l’expérience dans la Ligue américaine avant d’aspirer à un poste dans la LNH.

Statut : joueur autonome avec compensation, sans droit à l’arbitrage

Les cas problèmes

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Carey Price

Tout est dans le titre

Carey Price

Quand le meilleur joueur de l’équipe se retrouve dans cette catégorie, ce n’est jamais bon signe. Que réserve l’avenir à Carey Price ? Votre hypothèse vaut la nôtre. Après avoir affronté une dépendance aux substances et vu la guérison de son genou régresser à deux reprises, il semblait enfin prêt à jouer. L’expérience n’a toutefois duré que cinq matchs, et il a dû faire une croix sur la dernière semaine. Pourra-t-il jouer la saison prochaine ? C’est à voir. Encore. Les partisans qui souhaitent un échange devront avoir des attentes modestes.

Statut : sous contrat jusqu’en 2025-2026 (10,5 millions par année)

Shea Weber

La direction est passée tout près de l’échanger aux Coyotes de l’Arizona à la date limite des transactions, mais sa tentative a avorté. Jusqu’à nouvel ordre, le capitaine et son lourd contrat demeurent donc la propriété du CH, et ce, même s’il est connu que la carrière du défenseur est terminée. Les chances sont grandes qu’on tente de nouveau de trouver preneur au cours des prochains mois. Divulgâcheur : le retour sera modeste.

Statut : sous contrat jusqu’en 2025-2026 (7,857 millions par année)

Jeff Petry

On a parlé de lui toute la saison, presque jamais pour de bonnes raisons. Sur la glace, cet habile défenseur offensif est devenu un expert des revirements. Il a longtemps été privé de sa place en avantage numérique, autrefois sa spécialité. Il n’a trouvé un second souffle que dans les tout derniers matchs de la saison, alors que Joel Edmundson avait lui aussi atteint son rythme de croisière. La volonté de sa femme de déménager aux États-Unis a été largement médiatisée, tout comme la demande de Petry d’être échangé. La direction a cherché à l’exaucer, mais n’a pas trouvé d’offre à son goût. Il est difficile de voir comment son association avec le Canadien pourra se poursuivre plus longtemps.

Statut : sous contrat jusqu’en 2024-2025 (6,25 millions par année)

Paul Byron

C’est malheureux, car c’est un joueur qu’ont en haute estime ses coéquipiers, ses entraîneurs et même le public – à tout le moins, lorsqu’il est en uniforme. Celui qui vient d’avoir 33 ans a vécu un véritable cauchemar en ne disputant que 27 matchs, au cours desquels il a été limité à 4 buts et 7 points. Aussi sympathique soit-il, son salaire de 3,4 millions est un problème. Le natif d’Ottawa, rare anglophone à s’exprimer aux partisans en français, est un candidat évident au rachat de son contrat.

Statut : une année de contrat à écouler (3,4 millions)

Des réflexions à mûrir

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Samuel Montembeault

Ils ont connu de bons moments, mais n’ont pas encore totalement fait leurs preuves

Samuel Montembeault

Il n’a reculé devant aucune bataille. Il a été bombardé de partout, chaque soir. Il ne s’est plaint de rien. Malgré l’une des charges de travail les plus ingrates de la ligue, gracieuseté d’une défense souvent dépassée, Samuel Montembeault a montré une persévérance exemplaire. Or, jamais on ne lui a envoyé le moindre indice quant à sa place dans les plans de l’organisation. Le principal concerné a même avoué qu’il espérait avoir convaincu des dirigeants de lui donner du boulot l’an prochain, que ce soit à Montréal ou ailleurs.

Statut : joueur autonome avec compensation, avec droit à l’arbitrage

Rem Pitlick

Avec 37 points en 66 matchs, il a fait la preuve que ses performances offensives dans la Ligue américaine et dans la NCAA n’étaient pas qu’un mirage. Mais c’est aussi un joueur qui a été réclamé deux fois au ballottage au cours de la même saison. Qui est donc le vrai Rem Pitlick ? Celui que le Canadien a utilisé à profusion ou celui en qui le Wild du Minnesota et les Predators de Nashville n’ont pas cru ? Martin St-Louis a souvent vanté ses qualités individuelles et son intelligence sur la glace, mais il ne s’est pas gêné pour ajuster son temps de glace au gré de ses performances en dents de scie. Le taux de succès démesuré de ses tirs au but (23,1 %) et son incapacité à limiter les chances de marquer de l’adversaire à cinq contre cinq sont des drapeaux rouges.

Statut : joueur autonome avec compensation, avec droit à l’arbitrage

Ryan Poehling

Son objectif était prioritairement de jouer dans la LNH cette saison. C’est fait. Mais peut-on considérer pour autant qu’il s’y est établi ? Martin St-Louis ne l’a jamais placé ailleurs que sur un quatrième trio, et il l’a même retiré de la formation deux fois au cours des onze derniers matchs. Il lui reste encore du chemin à parcourir.

Statut : une année de contrat à écouler (750 000 $)

Chris Wideman

Le vétéran est reconnaissant à l’endroit du Canadien de l’avoir sorti de la KHL, et il espère revenir à Montréal l’an prochain. Il reste à déterminer si l’intérêt est mutuel. S’il accepte une nouvelle entente au bas prix, il pourrait certainement garder sa place une autre année, quoiqu’il sauterait encore son tour de temps à autre.

Statut : joueur autonome sans compensation

Corey Schueneman

Quelques solides performances au mois de mars l’ont propulsé sous les projecteurs. Il a néanmoins terminé la saison dans la Ligue américaine. À 26 ans, Schueneman apprivoise encore le hockey professionnel. Son jeu sobre mais efficace devrait tout de même lui valoir un poste à Montréal à l’automne.

Statut : joueur autonome avec compensation, avec droit à l’arbitrage

Laurent Dauphin

À un certain point, on se demandait si le Québécois n’avait pas enfin gagné son pari de s’établir à temps complet dans la LNH. Or, la réalité l’a frappé de plein fouet : il a été laissé de côté dix fois depuis le 1er avril. En disputant toutefois 38 matchs, il a fait la preuve qu’il pouvait évoluer à ce niveau. La glace demeure mince sous ses patins.

Statut : joueur autonome sans compensation

Michael Pezzetta

Il a confondu tous les sceptiques en obtenant un premier rappel en début de saison, et il a convaincu la direction de le garder avec le grand club. La longue saison a toutefois révélé ses limites. L’absence d’un joueur « d’énergie » plus talentueux dans l’organisation l’a bien servi. Son avenir n’est pas clair, mais ce travailleur acharné jure n’avoir pas dit son dernier mot.

Statut : joueur autonome avec compensation, avec droit à l’arbitrage

En deux lignes

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Mathieu Perreault

On ne les reverra pas de sitôt. Probablement pas du tout.

Mathieu Perreault

Une campagne frustrante pour lui aussi. Longtemps blessé, souvent laissé de côté. Si, à la mi-trentaine, il relance sa carrière, ce sera ailleurs qu’à Montréal.

Statut : joueur autonome sans compensation

Cédric Paquette

Copié-collé de Perreault. Sa bonne fin de saison dans la Ligue américaine pourrait toutefois lui rendre service.

Statut : joueur autonome sans compensation

Tyler Pitlick

Le Canadien ne regorge pas d’attaquants de soutien robustes et il ne coûtera pas cher. Un retour ? Pourquoi pas !

Statut : joueur autonome sans compensation

Kale Clague

Cette intrigante trouvaille au ballottage n’a rien fait de transcendant. Son manque de robustesse et de fiabilité en défense le tire vers le bas.

Statut : joueur autonome avec compensation, avec droit à l’arbitrage

William Lagesson

Défenseur marginal acquis dans la transaction ayant envoyé Brett Kulak à Edmonton. Ne vous attachez pas trop à lui.

Statut : joueur autonome sans compensation

Sami Niku

Un autre jeune défenseur dont le potentiel laissait croire à une possible éclosion. Ce n’est toujours pas arrivé. Il a passé la majorité de la saison à Laval.

Statut : joueur autonome sans compensation

Lukas Vejdemo

Ce centre à caractère défensif a montré quelques beaux flashs, mais le fait qu’il n’a toujours pas réussi à accéder à la LNH à 26 ans en dit long.

Statut : joueur autonome sans compensation

Alex Belzile

Qu’il commence la saison à Montréal a constitué une belle histoire. Mais à 30 ans, il appartient aux ligues mineures.

Statut : joueur autonome sans compensation

Cameron Hillis

La LNH n’est qu’un lointain projet pour ce petit joueur de centre qui s’adapte encore au calibre de la Ligue américaine.

Statut : une année de contrat à écouler (838 333 $)