(Newark, New Jersey) On a eu droit au traitement royal pour cet entraînement très, très optionnel des Devils du New Jersey.

Les extraits d’entrevues que vous avez lus dans nos articles du jour ont été recueillis dans le cadre d’entrevues individuelles avec Dawson Mercer et Ryan Graves. Individuelles pour la simple et bonne raison que La Presse était le seul média présent au Prudential Center, mercredi.

Quant au point de presse de Lindy Ruff, il s’est déroulé à trois, les deux autres personnes étant des employées des Devils. On y retrouvait notamment la Québécoise Amanda Stein, sympathique et infatigable ancienne consœur de TSN Radio à Montréal qui travaille pour les Devils depuis quelques années.

Il fut une époque où les confrères Rich Chere et Tom Gulitti étaient aux entraînements des Devils ce que Joe Tête-de-Pierre était à l’allée de quilles de Saint-Granit : ils faisaient partie des meubles.

Chere écrivait pour le Star-Ledger, mais il a pris sa retraite. Gulitti était quant à lui employé du North Jersey Record, et a été embauché par le site internet de la LNH. Il est désormais établi à Washington.

Ils ont brièvement été remplacés, mais ces deux médias ont délaissé la couverture des Devils. Le dernier article du Star-Ledger sur les Devils fait état des tentatives des propriétaires de l’équipe d’acheter le club de soccer de Chelsea et date d’il y a 12 jours ; aucune mention de nouvelles dignes d’intérêt comme la blessure à Jack Hughes, le meilleur joueur des Devils…

Quant au Record, la section sur les Devils est un brin plus fournie et le journaliste attitré à la couverture de l’équipe, Robert Aitken fils, publie régulièrement des tweets sur les matchs.

Le site Athlétique a une journaliste affectée à la couverture de l’équipe, mais à temps très, très partiel. On retrouve aussi un scribe de NHL.com.

On nous assure que les matchs attirent davantage de reporters locaux et qu’il y aura un contingent plus important ce jeudi, pour le duel Canadien-Devils. Mais le bon côté, en ce jour d’entraînement, c’est que nous avons eu droit à une ambiance des plus décontractées, avec un Ruff qui avait tout son temps pour répondre à nos questions. Sans oublier Mercer et Graves, qui n’avaient aucunement l’air importunés à l’idée d’accorder une entrevue.

Cela dit, il y a certainement une réflexion à faire sur les ressources dont disposent les médias locaux de certains marchés américains. Loin de New York, Boston et Chicago, les réalités sont variables.