(Newark, New Jersey) Le premier but de Justin Barron dans la LNH n’est pas passé inaperçu par ici.

Même si les Devils affrontaient les Rangers au même moment, mardi, il y a au moins deux joueurs qui se sont assurés de jeter un œil sur ce qu’accomplit le nouveau venu du Canadien.

Le premier, c’est Dawson Mercer. Leurs liens ? Ils ont joué dans la LHJMQ, ils sont tous les deux issus du premier tour du repêchage de 2020, ils ont été coéquipiers avec Équipe Canada junior, mais surtout, ils viennent des Maritimes !

« J’ai passé un mois avec lui dans la bulle du Championnat du monde de 2021, donc c’était quand même une bonne période pour faire connaissance. Je l’ai bien aimé. »

Ce qui ressortait de sa personnalité ? « Rien en particulier. Mais les gars des Maritimes, on a comme ce lien. C’était lui, Alex Newhook, Jordan Spence et moi. Tu sais que tu viens du même coin. Ce n’est pas qu’on a une mentalité de négligés, mais t’es fier de venir de là. Tu sais qu’ils vivent la même chose que toi. »

Le jeu en soi a aussi retenu l’attention de Mercer. « C’était un très beau tir. Il patine sur la bleue, puis va le long de la rampe… C’était pas mal beau pour un premier but ! »

Le deuxième joueur qui suivait ça de près, c’est Ryan Graves. Lui a 26 ans et n’est donc pas du même groupe d’âge que Barron. Sauf que Graves vient lui aussi de la Nouvelle-Écosse, et le hockey dans ce coin de pays est une petite communauté.

« On se connaît, mais je ne le connais pas si bien personnellement. Je connais plus son frère, Morgan, je patine souvent avec lui, explique Graves. »

« Je sais qu’il patinait avec Nate [MacKinnon] pendant la pandémie, avant le repêchage. Nate me disait que c’est un bon joueur, un patineur fluide, donc il a de bons outils. J’espère qu’il connaîtra du succès. C’est toujours bien de voir des gars des Maritimes connaître du succès. »

Quant au but, Graves a surtout noté la mobilité du numéro 52. « Ça se voit dans sa façon de se déplacer dans la zone. Un tir rapide des poignets, partie supérieure, c’était bien ! »

Même destin

Comme Barron, Graves a lui aussi été victime du surplus de défenseurs au Colorado. L’été dernier, l’Avalanche l’échangeait donc aux Devils contre un choix de 2e tour et l’espoir Mikhail Maltsev.

Le grand défenseur a donc droit à un temps d’utilisation dans les 20 minutes par match pour la première fois de sa carrière. Avec 27 points (6 buts, 21 passes), il connaît la saison la plus productive de sa carrière.

« Avec l’Avalanche, j’étais derrière des gars qui vont faire 70 points. On avait Cale Makar, Devon Toews, en plus de Samuel Girard, qui peut amasser 40 ou 50 points. Ces gars-là méritent de jouer en avantage numérique.

« En jouant ici, ça me permet d’être un peu plus utilisé dans ces facettes du jeu. Mais je peux aussi écouler les pénalités et bien jouer défensivement, ce qui est davantage dans mes forces. »