« S’il vous plaît, cessons la guerre. » Le capitaine des Capitals de Washington Alexander Ovechkin a enfin livré ses commentaires sur l’invasion russe en Ukraine.

Tout le monde attendait impatiemment les commentaires d’Ovechkin, une des figures russes les plus importantes en Amérique du Nord. D’autant qu’il a toujours soutenu ouvertement Vladimir Poutine. Sa photo de profil sur Instagram le montre d’ailleurs au côté du président russe. Il n’a pas retiré ou même changé cette photo depuis que son pays a imposé la guerre à ses voisins ukrainiens.

En conférence de presse vendredi, une journaliste a demandé au Russe ce qu’il pensait des horreurs qui sont en train de se produire en Europe. Celui-ci a reconnu qu’il s’agissait d’une situation difficile et tendue.

« J’ai beaucoup d’amis en Russie et en Ukraine et c’est dur de voir ce qui se passe. J’espère que ça se terminera bientôt et qu’on retrouvera la paix. »

Interrogé à savoir s’il approuvait les actes de Poutine, le numéro 8 a dit se sentir impuissant, mais il ne l’a pas pour autant condamné : « Je suis Russe. C’est quelque chose que je ne peux pas contrôler. »

Il a aussi ajouté que Poutine était « son président » et qu’en tant qu’athlète, il ne mêlait pas de politique et ne pouvait rien changer à ce qui se produit outre-mer actuellement.

« J’ai une famille là-bas, donc évidemment, j’ai suivi ce qui s’est passé. Je ne veux voir personne se faire blesser ou tuer. J’espère que ce sera terminé et qu’on vivra dans un beau monde », a-t-il répété.

Ce matin, après sa victoire au tournoi de Dubaï, le joueur de tennis russe Andrey Rublev a été invité à apposer sa signature sur la caméra. Il a plutôt écrit « Pas de guerre, s’il vous plaît », déclarant publiquement son opposition aux décisions de Poutine.

Lorsqu’un journaliste a abordé le fait que certaines athlètes russes demandent de cesser la guerre, Ovechkin a répondu : « S’il vous plaît, cessons la guerre. Peu importe qui est en guerre : la Russie, l’Ukraine, d’autres pays… Je crois que nous vivons dans un monde où nous devons vivre dans la paix. »