Le nouvel entraîneur-chef du Canadien sera annoncé dans les prochaines heures et quelques candidats apparaissent comme les plus susceptibles de décrocher le poste. La Presse en a retenu six. L’ordre n’est pas significatif.

Patrick Roy

Certainement le choix le plus populaire auprès du public, l’ex-gardien de but étoile vient tout juste d’être laissé de côté pour le poste de directeur général du Tricolore. Préférerait-on le rapatrier derrière le banc ? Son expérience de trois saisons dans ce rôle chez l’Avalanche du Colorado a laissé une impression mitigée. Après une première campagne sensationnelle qui lui a valu le trophée Jack-Adams remis à l’entraîneur de l’année en 2014, son équipe a raté les séries éliminatoires deux saisons de suite. Puis, à quelques semaines du camp d’entraînement, en 2016, il causé la surprise en remettant sa démission. Depuis 2018, il est de retour dans la LHJMQ, chez les Remparts de Québec, dont il est l’entraîneur-chef et le directeur général.

Joël Bouchard

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Joël Bouchard

Un autre que plusieurs partisans du Tricolore aimeraient voir rentrer au bercail. Reconnu comme un fin pédagogue qui exerce un fort ascendant auprès des jeunes joueurs, il a été pendant trois ans à la tête du Rocket de Laval, club-école du Canadien dans la Ligue américaine, avant d’accepter un rôle équivalent l’été dernier chez les Gulls de San Diego, filiale des Ducks d’Anaheim. Les circonstances de son départ n’ont jamais été éclaircies officiellement. Il aurait refusé un poste d’adjoint à Dominique Ducharme avant de partir pour San Diego une fois son contrat à Laval terminé.

Guy Boucher

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Guy Boucher

L’ascension de Guy Boucher a été phénoménale. Après seulement trois saisons à la tête des Voltigeurs de Drummondville, dans la LHJMQ, il a été nommé entraîneur-chef des Bulldogs de Hamilton, club-école du Canadien dans la Ligue américaine à l’époque. En 2010, après une seule saison à Hamilton, il a fait le saut dans la LNH, alors que le Lightning de Tampa Bay en a fait son entraîneur-chef. À Tampa, il a atteint la finale de l’Association de l’Est dès sa première année, mais l’aventure a duré un peu moins de deux saisons et demie. Il a alors mis le cap sur l’Europe et, après trois ans au sein du HC Bern, il est rentré au Canada pour prendre les rênes des Sénateurs d’Ottawa. Ceux-ci ont eu aussi atteint la finale de l’Est à sa première année en poste, mais encore une fois, l’expérience s’est interrompue en moins de trois ans. Depuis son congédiement en 2019, il est analyste à RDS.

Alain Vigneault

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Alain Vigneault

Après Michel Therrien et Claude Julien qui ont chacun dirigé deux fois le Canadien, sera-ce le tour d’Alain Vigneault ? C’est à Montréal que ce dernier a occupé son premier emploi comme entraîneur-chef dans la LNH de 1997 à 2000. Après cette expérience mi-figue, mi-raisin, au cœur d’une période sombre de l’histoire du Tricolore, il est devenu l’un des plus respectés membres de sa confrérie. De 2006 à 2021, il a successivement, et presque sans interruption, été à la tête des Canucks de Vancouver, des Rangers de New York et des Flyers de Philadelphie, qui l’ont congédié l’automne dernier.

Pascal Vincent

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Pascal Vincent

Vincent a passé 11 ans comme entraîneur-chef dans la LHJMQ avant de graduer dans la LNH comme adjoint chez les Jets de Winnipeg. Cinq ans plus tard, il a accepté le poste d’entraîneur-chef du club-école de l’organisation, où il a également passé cinq saisons. Il est aujourd’hui adjoint chez les Blue Jackets de Columbus.

Benoît Groulx

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Benoît Groulx

Autre vétéran de la LHJMQ, qui a remporté trois fois la Coupe du Président, il est depuis six ans derrière le banc du Crunch de Syracuse, club-école du Lightning de Tampa Bay dans la Ligue américaine. Le nom du Québécois est souvent évoqué pour expliquer les succès du Lightning, notamment en raison de la qualité du développement des joueurs.