À compter du 4 février, la LNH n’obligera plus les joueurs asymptomatiques à se faire tester pour la COVID-19.

La LNH et l’Association des joueurs en ont fait l’annonce dans un communiqué diffusé mardi soir. Le nouveau protocole doit cependant encore être revu et approuvé par leurs experts médicaux respectifs d’ici le 31 janvier.

Dans tous les cas, le protocole actuel demeure en place jusqu’au 3 février, tout juste avant la pause du Match des étoiles, qui aura lieu à Vegas. Puis, les nouvelles mesures entreront en vigueur « à condition que les tests positifs continuent de diminuer à travers la Ligue ».

À partir de ce moment, les joueurs et le personnel pleinement vaccinés, incluant ceux qui prendront part au Match des étoiles, n’auront plus à se faire tester, sauf si besoin pour les voyages transfrontaliers ou s’ils développent des symptômes.

Après le Match des étoiles, ceux qui y ont pris part devront se faire tester une seule fois avant de retourner dans les installations de leur organisation respective.

D’ailleurs, comme c’était déjà le cas jusqu’ici, les joueurs qui ont déjà eu la COVID-19 n’auront pas à subir un test dans les 90 jours suivant leur sortie du protocole. Si des symptômes se manifestent pendant ce laps de temps, le médecin de l’équipe pourra néanmoins décider d’obliger le joueur à passer un test.

La LNH précise également que les tests d’après-COVID pour les voyages transfrontaliers seront dictés par « l’autorité sanitaire compétente ».

Selon ce que rapporte Frank Seravalli, du site Daily Faceoff, 73 % des joueurs du circuit Bettman ont reçu un test positif cette saison. Du lot, 60 % l’ont reçu au cours des cinq dernières semaines.

Le 29 décembre, la LNH et l’Association des joueurs avaient annoncé une modification à leur protocole afin de réduire la durée de l’isolement d’un joueur, entraîneur ou membre du personnel qui reçoit un résultat de test positif à cinq jours plutôt que dix. Les règles de santé et de sécurité applicables dans les différentes juridictions continuaient cependant de prévaloir.

Cette façon de faire « semble bien fonctionner dans sa forme actuelle », a-t-on noté à ce sujet, mardi. Ainsi, il n’y aura aucune modification de ce côté.