Paul Stastny n’est peut-être plus le joueur de 70 points qu’il était en début de carrière, mais il est néanmoins utile à son équipe. Les Jets de Winnipeg se croisent maintenant les doigts pour le revoir dimanche soir.

Comme c’était le cas vendredi, la présence de Stastny dans la formation des Jets, pour le troisième match de la série contre le Canadien, fera l’objet d’une décision d’avant-match.

« On verra comment il se sentira après l’entraînement de ce matin », a dit Paul Maurice, l’entraîneur-chef des Jets, dimanche matin.

Stastny avait également participé à l’entraînement matinal de vendredi, mais n’avait pas pu revenir au jeu. Cela dit, le simple fait qu’il ait accompagné ses coéquipiers pour les deux matchs en deux soirs à Montréal semble être un signe encourageant.

Le fils de Peter Stastny a inscrit un but et une passe en quatre matchs dans la série de premier tour entre les Jets et les Oilers. Ses deux points avaient été amassés en prolongation : le but gagnant dans le deuxième match, et une mise au jeu gagnée pour permettre à Nikolaj Ehlers de toucher la cible dans le troisième match.

Son retour est particulièrement nécessaire en l’absence de Mark Scheifele, qui purgera dimanche le deuxième de ses quatre matchs de suspension. En saison, Stastny venait au 5e rang des attaquants des Jets pour le temps d’utilisation (moyenne de 17 min 25 s par match). Il a inscrit 29 points (13 buts, 16 passes) en 56 matchs.

En l’absence de Scheifele et Stastny, les deux premiers trios sont pilotés par Pierre-Luc Dubois et Andrew Copp. Dubois ne s’est pas encore imposé offensivement dans cette série, tandis que Copp est employé, en temps normal, à l’aile au sein du troisième trio avec Adam Lowry et Mason Appleton.

Attaque recherchée

Les Jets débarquent à Montréal en situation périlleuse, menés 2-0 et blanchis lors du dernier match.

« On était rouillés lors du premier match, c’était mieux au deuxième match, a jugé le défenseur des Jets Jordie Benn. On doit placer des gars devant Carey Price et envoyer des rondelles à ses pieds. Il faut créer plus d’attaque, mais c’est aussi la défense qui gagne des championnats. »

PHOTO JOHN WOODS, LA PRESSE CANADIENNE

Jordie Benn et Jesperi Kotkaniemi

Des rondelles au filet ne garantissent toutefois pas du succès, puisque les défenseurs du Canadien excellent jusqu’ici à nettoyer le devant du filet de Price. Benn en sait quelque chose, lui qui a été coéquipier de Shea Weber à Montréal pendant deux saisons.

« Ils ont de gros défenseurs, qui jouent dans la ligue depuis longtemps et qui savent comment faire pour empêcher les joueurs de se rendre au filet », a souligné l’homme barbu.