La LNH a procédé à une série de modifications à son protocole de dépistage de la COVID-19, à la suite d’une flambée de cas parmi ses joueurs.

Le panneau de verre situé derrière les bancs sera retiré afin de permettre une meilleure circulation de l’air, et aucun joueur, ni aucun entraîneur, n’aura accès à l’amphithéâtre moins d’une heure et 45 minutes avant la mise en jeu initiale d’un match.

Seuls les joueurs qui doivent recevoir des traitements pourront y accéder avant cette période, et toutes les rencontres d’équipe devront être virtuelles.

De plus, la ligue a demandé que les équipes réaménagent leur vestiaire afin qu’il y ait six pieds entre chaque casier, pour respecter la distanciation sociale entre les joueurs.

Le commissaire adjoint Bill Daly a confirmé ces modifications dans un courriel expédié à l’Associated Press jeudi matin.

Cette période de temps limitée à l’aréna avant un match n’a pas semblé plaire à l’attaquant des Jets de Winnipeg Andrew Copp, notamment.

« Honnêtement, c’est la partie qui me déplaît le plus », a noté Copp jeudi, avant la rencontre des Jets face aux Flames de Calgary.

« Certaines dispositions, comme les réunions virtuelles et la distanciation sociale dans le vestiaire, ça, je le comprends très bien, a-t-il ajouté. Mais ne pas avoir accès à l’aréna avant une heure et 45 minutes ? Vous savez, certains gars se présentent à l’aréna à 16 h, alors que le match commence à 19 h. Ils font de la visualisation, préparent leur corps pour être à leur meilleur pour les amateurs et tentent de limiter au maximum les risques de blessure.

« C’est certain que nous allons contester cette mesure », a-t-il assuré.

La LNH ne songe toutefois pas à ajouter des tests de dépistage rapide au protocole actuel de dépistage, contrairement à la NBA.

Il y a présentement 40 joueurs, provenant de 12 équipes différentes, qui séjournent sur la liste des joueurs affectés par la COVID-19. Ceux-ci peuvent avoir reçu un diagnostic positif, être entré en contact avec une personne qui a reçu un diagnostic positif, être en confinement préventif, avoir reçu un faux diagnostic positif ou encore se trouver en quarantaine en vue d’un voyage.

Quatre équipes ont interrompu leurs activités à cause de diverses éclosions : les Golden Knights de Vegas, les Devils du New Jersey, les Sabres de Buffalo - dont l’entraîneur-chef Ralph Krueger a reçu un diagnostic positif jeudi matin - et le Wild du Minnesota.

Le Wild est le dernier club à avoir reporté ses matchs puisque les noms de cinq joueurs ont été ajoutés à la liste de ceux affectés par la COVID-19 mercredi.