« Le Canadien doit miser sur quelqu’un qui privilégie le développement, c’est la clé du succès. Repêcher des valeurs sûres, offrir une formation professionnelle de haut niveau, s’assurer du développement optimal et structuré des jeunes et bâtir un club-école gagnant. Ainsi, on peut, année après année, fournir au grand club des joueurs mûrs et prêts pour la LNH et ça, quand ils sont prêts. Au lieu de la gestion de pompier que l’on voit depuis le départ de Serge Savard. »

André Verge

« 1- Redonner un visage aux francophones, par exemple : 40 % autres et 60 % Québécois qui parlent français. 2- L’entraîneur : les systèmes de jeux, c’est bon, mais trop prévisible. Selon moi, il serait bon de laisser plus de place à l’improvisation. Je veux dire, faire plus confiance au talent des joueurs. Un “mixte” serait plus redoutable et laisserait la possibilité aux joueurs talentueux d’exploiter leur talent au maximum. Pour un entraîneur, c’est sûrement plus sécurisant de tout encadrer, mais celui-ci se prive de 50 % du potentiel du joueur, son cerveau. Je suis conscient que cette façon de faire doit venir du DG, sinon l’entraîneur ne pourra pas faire grand-chose dans ce sens. »

Daniel Forest

« Posséder une équipe de hockey demande d’être un excellent juge de talent et avoir les poches pleines d’argent. Le prochain DG doit avoir une personnalité du tonnerre et une excellente maîtrise de l’art de la communication, de plus, posséder une éducation universitaire soit en affaires, psychologie ou même les deux. Il doit comprendre et maîtriser ce qu’est la nature humaine et ce qui peut motiver les athlètes à performer au-delà des attentes. Il lui faudra avoir la dextérité de modifier parfaitement ses communications aux différents paliers auxquels le DG doit intervenir : le patron, les médias, l’équipe de coachs et même les joueurs. Le DG doit aussi connaître et comprendre le hockey, ses contraintes, le processus de recrutement, formation et développement. »

Pierre G. Pouliot

« N’en déplaise aux “Fa-Fans”, à mon avis, le prochain DG devrait avoir un contrat de deux ans afin de reconstruire un club qui est “pris” avec des joueurs avec des contrats BEAUCOUP TROP généreux pour leur âge et leur talent. Donc, avant de nommer un DG “populaire”, j’irais chercher un vieux routier qui va avoir un job ingrat pour les deux ou trois prochaines années. On ne veut pas faire de la chair à canon avec un DG style “choix du public” et le brûler en partant parce que les prochaines années ne seront pas roses pour le CH. »

Denis Lefebvre

« Ce n’est pas simple. Essayons de trouver un DG visionnaire, c’est-à-dire d’un virage jeunesse, d’avoir un sentiment d’appartenance au Canadien et qui rendra accueillant de se rendre à l’aréna. Voyez-vous, ce qui se passe chez la jeunesse, on se désintéresse du hockey, notre sport national ! On a mis sur pied un comité d’experts. C’est par l’exemple qu’on donne l’exemple. Comme coach, ça prend de la vigueur et de l’entrain en arrière du banc, mais tout en étant ferme. Le style de feu Pat Burns, et bilingue évidemment. Toute une commande, bonne chance à M. Molson. »

Michel Boulanger

« Le prochain directeur devra évidemment parler anglais et français. Il devra être un homme de hockey reconnu et connaître son hockey à la perfection. Le candidat logique devrait à mon avis être une personne comme Bob Hartley. »

Yvon Giroux

« Patrick Roy possède toutes ces qualités, personne n’est plus qualifié et expérimenté que lui. »

Martin Roussel

« Le prochain DG du Canadien de Montréal devra être “logique”. Comme je dis à mes enfants, avant de dire une parole ou de faire un geste que vous pourriez regretter plus tard, respirez et pensez 2,6 secondes avant de… Marc Bergevin a fait un très bon boulot lorsque nous le comparons à Pierre Gauthier, Bob Gainey, Réjean Houle. Il y a eu des bons coups et des mauvais coups, comme tous les directeurs généraux peuvent faire au long de leur carrière. Je lui donne une note de 85 %. Trevor Timmins. Un seul mot me vient à l’idée : ENFIN ! J’espère que le message est clair pour les recruteurs toujours actifs. Montréal a besoin d’offensive. Oui, à l’occasion, nous devons repêcher des défenseurs au premier tour lorsqu’un joueur de la trempe de Shea Weber, Brent Burns, Rob Blake, Brian Leetch, Raymond Bourque…. vous comprenez le message. Je lui donne une note de 40 % et je me sens généreux, car depuis qu’il est là, les choix de premier tour furent des choix ordinaires, avec exception bien entendu, et 90 % de ces choix n’ont pas été à la hauteur. Bonne chance aux partisans du CH qui seront pour deux ou trois ans en période de reconstruction, si tout allait bien, avec le futur DG Patrick Roy ! »

Benoit Lupien